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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Parlement - Berry rencontre à Varsovie le chef de l'Etat polonais Kwasniewski : nous espérons la paix avant la fin de ce siècle (photo)

Le chef du Parlement Nabih Berry a poursuivi hier sa visite officielle entamée jeudi à Varsovie par un entretien avec le président de la République polonaise, Alexandre Kwasniewski, à 14h (heure de Beyrouth). À cette occasion, celui-ci a notamment affirmé qu’il y avait de «bonnes chances» de règlement dans la région. «Nous espérons que le processus de paix aboutira avant la fin de ce siècle», a-t-il ajouté. M. Kwasniewski a reçu M. Berry et la délégation parlementaire qui l’accompagne au palais présidentiel. Rappelons que le chef du Législatif est notamment accompagné des députés Talal Arslane, Élias el-Khazen et Sebouh Hovnanian. À l’issue de la réunion, souhaitant la bienvenue à ses hôtes libanais, le chef de l’État polonais a déclaré : «Nous avons passé en revue la situation au Liban et en Pologne ainsi que les relations entre nos deux pays. Je crois que les pourparlers n’étaient pas seulement fructueux, ils étaient également importants et historiques. C’est la première fois qu’un parlementaire libanais de ce rang vient dans notre pays, et nous avons ouvert une nouvelle page dans les relations bilatérales», a-t-il dit. En réponse à une question concernant l’opération de paix au Proche-Orient, M. Kwasniewski a ajouté : «J’ai rencontré des responsables israéliens et palestiniens et je suis prudemment optimiste». Le président Berry a indiqué pour sa part que le président polonais était plus optimiste que lui. Il a en outre indiqué que la Pologne pouvait jouer un rôle d’autant plus important dans le processus de paix qu’elle avait intégré l’Otan en mars 1999 et qu’elle adhèrera bientôt à l’Union européenne. D’autre part, le chef du Parlement s’est plaint de l’incohérence qui caractérise la politique étrangère d’Israël dans la mesure où le Premier ministre Netanyahu a toujours refusé de reprendre les négociations avec la Syrie à partir du point où elles s’étaient arrêtées du temps de son prédécesseur Rabin. Au niveau des relations bilatérales, M. Berry a déclaré : «Nous partons du principe que le Liban et la Pologne sont respectivement les têtes de pont au Moyen-Orient et en Europe». M. Berry avait conféré auparavant avec le ministre polonais des Affaires étrangères Bronislav Geremek qui a déclaré à cette occasion : «La Pologne appuie sans aucune réserve l’application de la résolution 425. Mais nous avons constaté dernièrement qu’il y avait une nouvelle chance de paix au Proche-Orient. Je suis ainsi très heureux car la visite (de M. Berry) coïncide avec cette période consacrée à la réalisation de la paix dans la région». Et de poursuivre à l’intention du président de l’Assemblée : «La Pologne souhaite devenir un partenaire important du Liban. Nous vous approuvons quand vous affirmez que les relations bilatérales doivent être consolidées sur le plan économique. Nous attendons dans ce cadre la visite en Pologne d’hommes d’affaires et de commerçants libanais», a ajouté M. Geremek. De son côté, M. Berry a souligné la nécessité de renforcer la coopération dans le domaine agricole avant de réclamer l’appui de Varsovie pour ce qui a trait au processus de règlement dans la région. «La Syrie et le Liban veulent la paix et le retard mis dans la relance des pourparlers n’est dans l’intérêt de personne. Mais la paix doit être claire, globale et juste», a-t-il dit avant de poursuivre : «Nous ne pouvons pas parler de paix si Israël se contente de conclure des accords avec les Palestiniens seuls, avec les Jordaniens seuls, avec le Liban seul ou avec la Syrie seule». Prenant à son tour la parole, le ministre polonais des Affaires étrangères a indiqué qu’il avait l’intention de visiter Israël après le Liban, la Syrie et la Jordanie. Et d’ajouter : «Il est temps de réaliser une paix juste et globale. Il ne s’agit plus de conclure seulement des accords bilatéraux». Sur les chances de la signature d’un accord entre l’État hébreu et la Syrie, M. Berry a déclaré : «La Syrie est pour la paix à cent pour cent. Nous savons tous qu’avant l’assassinat de Yitzhak Rabin, les négociations avaient considérablement avancé. Les Syriens veulent les reprendre de là où elles s’étaient arrêtées», a-t-il précisé. L’après-midi, l’ambassadeur du Liban à Varsovie Ahmed Ibrahim a offert un déjeuner à l’ambassade en l’honneur du président Berry et de la délégation parlementaire qui l’accompagne. Notons que M. Berry a également rencontré durant sa visite les chefs des partis de l’opposition polonaise «car, a-t-il affirmé, je considère qu’un régime démocratique sans opposition, c’est comme un système électoral sans scrutin».
Le chef du Parlement Nabih Berry a poursuivi hier sa visite officielle entamée jeudi à Varsovie par un entretien avec le président de la République polonaise, Alexandre Kwasniewski, à 14h (heure de Beyrouth). À cette occasion, celui-ci a notamment affirmé qu’il y avait de «bonnes chances» de règlement dans la région. «Nous espérons que le processus de paix aboutira avant la fin de...