Processus de paix Mandela à Weizman : Assad veut la paix

Malgré le blocage qui caractérise le volet syro-israélien du processus de paix, l’ancien chef de l’État sud-africain Nelson Mandela s’est efforcé, hier à Jérusalem, de convaincre les dirigeants israéliens que le président syrien Hafez el-Assad voulait «vraiment faire la paix avec Israël» et que, de son côté également , l’Iran souhaitait «la paix et la stabilité dans cette région» du Moyen-Orient et n’avait «pas de haine particulière pour un quelconque pays, y compris Israël». «Non, non et non, a répondu, sceptique, le président israélien Eizer Weizman à son interlocuteur sud africain, expliquant qu’il avait envoyé des signaux au président Assad plus de vingt fois». M. Weizman, qui est connu pour douter de la volonté de son homologue syrien de faire la paix avec Israël, a précisé : «J’ai peur qu’il soit plus intéressé par ses propres affaires» que par des négociations avec Israël, ajoutant, quand même, que «le président Assad est le bienvenu ici à tout moment». Sur le volet palestino-israélien, des difficultés d’ordre technique retardent toujours l’ouverture, déjà plusieurs fois reportée, du passage Gaza-Cisjordanie même si l’Autorité palestinienne a commencé à distribuer les fameux permis autorisant le voyage via cette route.