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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chirac aurait proposé un contingent français, selon Maariv

Le président français Jacques Chirac a proposé que des soldats français participent à une force multinationale appelée à se déployer dans les secteurs du Liban-Sud qu’Israël pourrait évacuer d’ici à un an, a affirmé hier le quotidien Israélien Maariv. Selon le journal, M. Chirac a fait cette proposition au Premier ministre israélien Ehud Barak lors de leur entretien, mercredi à l’Élysée. M. Barak a réitéré à de nombreuses reprises qu’il entendait retirer d’ici au 7 juillet de l’an 2000 les troupes israéliennes de la zone qu’elles occupent au Liban-Sud. M. Barak s’est déclaré «convaincu» jeudi, dans des propos tenus à la télévision israélienne, d’une reprise des pourparlers de paix avec la Syrie, suspendus depuis 1996. Après ses entretiens avec M. Chirac, il avait affirmé sa volonté de signer un accord de paix avec Damas dans «douze à quinze mois». La télévision israélienne a cité pour sa part de hauts responsables israéliens selon lesquels «M. Chirac a exposé des idées concernant la procédure et le fond du futur dialogue israélo-syrien que M. Barak considère comme “ intéressantes et prometteuses”. Retrait « dangereux » Selon la télévision, un des principaux conseillers de M. Barak, le général Dany Yatom, chargé des questions de sécurité, est resté à Paris «pour poursuivre des discussions politiques» concernant le dossier syrien. Pour sa part, le général Amos Malka, chef des renseignements militaires, a estimé qu’un retrait unilatéral du Liban-Sud pourrait mettre en danger les agglomérations de Galilée (nord d’Israël). Dans une interview publiée vendredi par le quotidien Yédiot Aharonot, le général Malka a affirmé : «Si les négociations avec les Syriens échouent, ces derniers auront de bonnes raisons d’appuyer les opérations des organisations terroristes au Liban-Sud. Selon les déclarations publiques du Hezbollah, on peut déduire que celui-ci poursuivra la lutte armée contre Israël, même après le retrait de nos troupes du Liban». Le général Malka estime en conséquence que «la guerre se déroulerait beaucoup plus près de notre frontière qu’actuellement et que les éventuels tirs de roquettes Katioucha (par le Hezbollah) risqueraient de menacer des secteurs d’Israël jusqu’à présent épargnés, dont les habitants ne sont pas habitués à descendre aux abris».
Le président français Jacques Chirac a proposé que des soldats français participent à une force multinationale appelée à se déployer dans les secteurs du Liban-Sud qu’Israël pourrait évacuer d’ici à un an, a affirmé hier le quotidien Israélien Maariv. Selon le journal, M. Chirac a fait cette proposition au Premier ministre israélien Ehud Barak lors de leur entretien, mercredi à...