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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Loi électorale - Le chef du PNL à Bkerké Sfeir est pour la petite circonscription, affirme Chamoun

Le chef du Parti national libéral Dory Chamoun a estimé hier que rien ne justifiait le retard mis dans l’élaboration de la loi électorale. Selon lui, les propositions à ce sujet continueront à se multiplier jusqu’à la veille des élections. «Les responsables diront alors que le temps manque et qu’il leur faut appliquer l’ancienne loi ou reporter le scrutin», a-t-il dit à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. Il a ajouté à sa sortie de Bkerké : «Comme l’affirme le patriarche, la petite circonscription est la plus indiquée dans la mesure où l’électeur connaît le candidat pour lequel il vote, et vice versa. Cette formule est d’autant plus nécessaire en l’absence de partis politiques au Liban». À la question de savoir si le député élu au niveau de la petite circonscription ne risque pas d’être affaibli, le chef du PNL a répondu : «Ceux qui siègent aujourd’hui à l’Assemblée sont-ils donc forts ?». M. Chamoun a exclu par avance toute participation à un scrutin législatif sur base des cinq mohafazat. Selon lui, «la loi actuelle n’en est pas une. Elle vise seulement à escroquer les voix des Libanais», a-t-il affirmé. D’autre part, en réponse à une question concernant l’éventualité d’une alliance électorale avec M. Walid Joumblatt dans le Chouf, le leader du PNL a déclaré : «J’envisagerais une alliance avec lui à condition qu’on l’y autorise». Il a en outre défini comme suit sa relation avec le leader druze : «Elle est excellente sur le plan personnel. Au niveau de la région, nous coopérons pour régler un certain nombre de problèmes». Quant au plan national, M. Chamoun a indiqué qu’il était depuis longtemps en opposition totale avec M. Joumblatts. «Il fut un temps où il s’était rallié au régime alors que je refusais de le faire», a-t-il précisé. Interrogé sur sa position à l’égard du régime actuel, le chef du Parti national libéral a déclaré : «Je l’appuie quand il le mérite, et le critique quand il agit mal». Par ailleurs, M. Chamoun a justifié la fréquence de ses dernières visites au palais de Baabda en déclarant : «Tout ce que nous entreprenons actuellement a rapport à la question de l’implantation. De fait, 90 % de nos réunions sont axées sur ce sujet, et les 10 % restantes portent sur des affaires relatives au Chouf, à la montagne, aux personnes déplacées et à la municipalité de Deir el-Qamar». Prié enfin de donner son avis sur les positions prises récemment par M. Joumblatt, M. Chamoun a estimé que celui-ci pouvait avoir raison sur certains points : «Nous refusons ainsi toute militarisation du régime (…). En revanche, M. Joumblatt a tort sur les autres points négatifs qu’il relève». Par ailleurs, le cardinal Sfeir a reçu l’ancien ministre Edmond Rizk. À sa sortie du patriarcat, celui-ci a notamment réclamé de l’État la réalisation de ses promesses concernant Jezzine. Il a ajouté que le président Émile Lahoud saura préserver les droits de la ville.
Le chef du Parti national libéral Dory Chamoun a estimé hier que rien ne justifiait le retard mis dans l’élaboration de la loi électorale. Selon lui, les propositions à ce sujet continueront à se multiplier jusqu’à la veille des élections. «Les responsables diront alors que le temps manque et qu’il leur faut appliquer l’ancienne loi ou reporter le scrutin», a-t-il dit à...