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Actualités - CHRONOLOGIE

Parcours

Miguel Chevalier, formé aux règles esthétiques les plus classiques (Beaux-Arts), en a conservé le sens du beau et de la mise en scène. Comme il a engrangé le «goût de la réalisation» aux Arts-Déco, en se spécialisant dans le design industriel. Mais c’est son année au Pratt Institute et à la School of Visual Arts à New York en 1985 qui lui apporte la touche «machine», inexistante en France dans les formations artistiques. De retour à son pays, il commence par utiliser au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) un gros calculateur pour travailler sur l’image avec des logiciels «ancêtres» de Photoshop, opérant des «désintégrations» d’images en surimposant le bleu, le vert et le rouge. Il tâtonne, recherche, défriche, jusqu’à ce que, en 1988, le musée d’Art moderne de la ville de Paris l’expose, dans le cadre d’Atelier 88. «C’était la première fois qu’une institution acceptait de présenter des créations purement numériques», explique-t-il. À partir de là, il enchaînera expos, projets et installations. «J’étais à contre-courant du regard du monde de l’art», dit-il. En moins de dix ans, Miguel Chevalier a pourtant réussi à percer, attirant galeristes, conservateurs, et même les organisateurs des JO d’Albertville et de Barcelone, qui lui confient les écrans géants pour glisser des œuvres d’une minute entre deux annonces de résultats. En 1995, il a construit dans le port de Fukuoka, au Japon, une pièce monumentale (10 000 mètres carrés) de 2 500 cylindres gonflables, collés les uns aux autres comme les pixels sur un écran.
Miguel Chevalier, formé aux règles esthétiques les plus classiques (Beaux-Arts), en a conservé le sens du beau et de la mise en scène. Comme il a engrangé le «goût de la réalisation» aux Arts-Déco, en se spécialisant dans le design industriel. Mais c’est son année au Pratt Institute et à la School of Visual Arts à New York en 1985 qui lui apporte la touche «machine»,...