Correspondance- Le Premier ministre prévoit un "avenir brillant" pour le Liban Hoss: L'implantation, un thème de "réconciliation"entre les Libanais

Le chef du gouvernement Sélim Hoss a indiqué hier à L’Orient-Le Jour à New York avoir mis l’accent, au cours de ses nombreux entretiens en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, sur le fait que le refus de l’implantation des réfugiés palestiniens au Liban constituait depuis les accords de Taëf un thème de «réconciliation» entre les Libanais. M. Hoss a ajouté dans cette interview avoir expliqué à ses interlocuteurs étrangers la portée de cette «réconciliation», dans la mesure où Taëf a mis fin, selon lui, à «cinquante années de crise au Liban». Le Premier ministre qui doit prononcer aujourd’hui un discours devant l’Assemblée générale de l’Onu, s’est montré par ailleurs résolument optimiste quant aux perspectives futures du pays. «Je suis sûr qu’un avenir brillant attend le Liban du point de vue régional et international», a-t-il dit. Parlant de ses diverses rencontres à New York, il a indiqué qu’elles ont été l’occasion pour lui de réaffirmer la position de Beyrouth au sujet du processus de paix, dont il déplore que la reprise, du moins sur ses volets syrien et libanais, ait été «retardée». Il a, par ailleurs, annoncé sa décision de ne pas participer à une réunion qui devait avoir lieu hier soir, heure de New York, sous l’égide de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, et qui, sous le thème de “Partenaires pour la paix”, devait regrouper des membres de diverses délégations proche-orientales, parmi lesquels des Israéliens.