Diplomatie Echo de conflits conjugaux sous les lambris du palais Bustros !

Ce n’est pas fréquent, mais les relations diplomatiques sont parfois un recours pour tenter de traiter des problèmes particuliers. Ainsi, les conflits conjugaux qui opposent trois citoyens libanais à leurs épouses helvètes, ruptures assorties d’une captation des enfants par les papas, ont été évoqués hier avec M. Zafer el-Hassan par l’ambassadeur de Suisse M. Jürg Streuli. Tout à fait diplomatiquement l’ambassadeur n’a pas évoqué ce sujet dans sa déclaration motu proprio à sa sortie du palais. Il s’est contenté d’indiquer que la conversation avec le secrétaire général avait porté sur la visite au Liban du roi Abdallah et sur la situation en général. Cependant, interrogé sur les passes d’armes entre maris libanais et épouses suisses, M. Streuli a indiqué en substance que, de fait, «on se heurte parfois à des problèmes de nature consulaire, dont le rapt des enfants, interdits de quitter le pays. Nous tentons de traiter ces problèmes». Par quels moyens ? «Je ne peux en parler, car c’est du ressort des autorités compétentes», répond-il. – Par ailleurs, la visite du roi Abdallah a également intéressé l’ambassadeur de Belgique, M. Michel Czetwertynski, qui en a discuté avec le directeur des affaires politiques M. Nagi Abi Assi. Le diplomate a indiqué avoir également évoqué (pourquoi avec M. Abi Assi et pourquoi pas avec le directeur des affaires économiques, on ne sait pas) la question du protocole de coopération économique qui doit être signé dans un mois ou deux par le Liban avec la Wallonie et la province de Bruxelles. Rappelons que la semaine dernière, le ministre des Finances, M. Georges Corm, a signé dans la capitale belge un accord pour la protection et l’encouragement des investissements. – Enfin l’ambassadeur de Hongrie, M. Gabor Vida, s’est pointé hier au palais Bustros pour préparer, avec M. Zafer el-Hassan et avec le directeur du protocole l’ambassadeur Fouad Aoun, la visite à Beyrouth, le 1er octobre prochain, du ministre d’État magyar aux Affaires étrangères, Denise Tomag.