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Actualités - CHRONOLOGIE

Parlement - Mobilisation autour de la surveillance téléphonique Ecoutes : oui, sous condition, disent les députés

Ministres et députés, ainsi que les différents services de sécurité de l’État, se sont mobilisés hier, place de l’Étoile, afin de plancher sur le délicat dossier des écoutes téléphoniques. Présidée par le chef du Législatif Nabih Berry, une réunion élargie des commissions parlementaires a eu lieu à ce sujet en présence, notamment, de cinq ministres et de 42 députés appelés à examiner une proposition de loi visant à réglementer la pratique de l’écoute. Le gouvernement a réclamé l’ajournement du débat (jusqu’au 27 septembre) afin d’examiner la proposition en question et de soumettre ses observations aux commissions parlementaires. Il ressort des discussions entamées hier qu’aussi bien les députés que les représentants de l’Exécutif sont d’accord sur le principe de l’écoute téléphonique à condition qu’elle soit réglementée par une législation adéquate et qu’elle ne soit pas motivée par des considérations politiques. Le ministre de l’Intérieur Michel Murr a fait état sur ce plan de la nécessité de limiter les écoutes aux seuls volets sécuritaire et judiciaire. Il a démenti dans ce cadre l’existence d’une quelconque écoute à caractère politique, contrairement à ce qu’ont affirmé hier certains députés. C’est donc un «oui… mais» qui se profile à l’horizon pour les écoutes téléphoniques. Seule consolation, pour l’instant : cette pratique ne semble pas encore avoir touché la téléphonie mobile, comme l’a affirmé hier une source parlementaire.
Ministres et députés, ainsi que les différents services de sécurité de l’État, se sont mobilisés hier, place de l’Étoile, afin de plancher sur le délicat dossier des écoutes téléphoniques. Présidée par le chef du Législatif Nabih Berry, une réunion élargie des commissions parlementaires a eu lieu à ce sujet en présence, notamment, de cinq ministres et de 42...