Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Cour des comptes Le PSP prend fait et cause pour Bejjani

Le Parti socialiste progressiste a dénoncé hier la décision de déférer le député Abdo Bejjani, membre du Bloc Joumblatt, devant la cour des comptes. Dans un communiqué, une source responsable du PSP a rappelé que «lorsque nous avions mis en garde contre la politique de l’ouverture des dossiers de façon discrétionnaire, c’était parce que nous étions convaincus que le pouvoir ne peut être juste s’il cherche à se venger de ceux qui ne font pas preuve de loyalisme». «Les responsables n’en ont pas moins poursuivi leur fuite en avant continuant de s’en prendre aux symboles et provoquant ainsi des crises politiques», a ajouté la source responsable qui a estimé que «la déception va grandissant et la crédibilité de la justice se trouve menacée». Et de poursuivre : «Beaucoup sont aujourd’hui privés même de la liberté de se déclarer loyalistes car n’est plus loyaliste qui le désire mais qui est choisi pour l’être. Tel est d’ailleurs le cas du député Abdo Bejjani connu pour son courage et sa fidélité et qui avait déclaré dès le début son allégeance au nouveau régime sur lequel il fondait tous ses espoirs». «M. Bejjani avait demandé au chef de son bloc parlementaire, M. Walid Joumblatt, de comprendre ses motivations car il désirait voter pour le général Émile Lahoud», a encore indiqué la source responsable du PSP qui a estimé que «le plus regrettable et le plus douloureux reste que l’État de droit et des institutions en vienne à juger la transparence». Rendant hommage au député Bejjani, la source responsable du PSP a conclu en se déclarant «certaine que la vérité apparaîtra» et a mis en garde le pouvoir contre «l’exploitation de la justice et des institutions pour le règlement de ses comptes».
Le Parti socialiste progressiste a dénoncé hier la décision de déférer le député Abdo Bejjani, membre du Bloc Joumblatt, devant la cour des comptes. Dans un communiqué, une source responsable du PSP a rappelé que «lorsque nous avions mis en garde contre la politique de l’ouverture des dossiers de façon discrétionnaire, c’était parce que nous étions convaincus que le pouvoir ne...