Poursuite de la grève dans les offices des eaux(photos)

Les employés et ouvriers des offices des eaux du Liban-Nord, du Liban-Sud et de la Békaa poursuivient leur grève, réclamant la satisfaction de leurs revendications, dont la titularisation, l’application de l’échelle des salaires et le règlement du problème des contractuels et des ouvriers journaliers. Dans un communiqué publié hier, le président du syndicat des employés et des ouvriers de l’Office des eaux du Liban-Nord Kamal Mawloud a indiqué que la raison principale de la grève ouverte demeure «la séparation du problème de la titularisation et celui de la fusion des offices autonomes que nous réclamons depuis longtemps». M. Mawloud a également rappelé la nécessité d’accorder une assistance financière à l’office de Kobeyate «dont le personnel n’a pas été payé depuis treize mois». Dans la Békaa, le syndicat des employés et des ouvriers des offices des eaux a publié un communiqué similaire affirmant que «les revendications du personnel n’ont rien à voir avec celles de la Fédération des offices autonomes. Nous demandons que notre situation soit alignée sur celle du personnel des offices de l’Électricité du Liban, des eaux de Beyrouth, du Litani et des eaux de Aïn-el-Delbé». De son côté, le personnel de l’Office des eaux du Hermel a poursuivi hier sa grève ouverte et ses membres se sont rassemblés devant le siège du caza du Hermel, où se sont joints à eux des représentants de diverses associations locales et des habitants des quartiers où l’eau n’est plus distribuée du fait de la grève. Au Liban-Sud, la grève s’est également poursuivie hier, appuyée par les forces actives de la région. Le député Ali Khreiss, qui a rencontré le chef du syndicat et les grévistes, a insisté sur la nécessité de satisfaire «leurs justes revendications». Les grévistes ont confirmé la poursuite de la grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications et assuré que «l’arrêt du pompage de l’eau est partiel et mobile. Il a débuté par quatre heures d’interruption pour atteindre neuf heures et continuera d’augmenter si aucune solution n’est annoncée à l’issue du Conseil des ministres de mercredi prochain». Les grévistes ont également rencontré le mohafez de Nabatieh Mahmoud Maoula qui s’est mis en contact téléphonique avec le ministre des Ressources hydrauliques et électriques Sleiman Traboulsi.