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Actualités - CHRONOLOGIE

Electricité - Amélioration prévue à partir de demain, promettent les responsables La distribution du courant plus capricieuse que jamais

Il y a loin de la coupe aux lèvres … Les hauts responsables gouvernementaux ainsi que ceux de l’Office de l’Électricité du Liban ont affirmé à plusieurs reprises, peu de temps après les raids aériens israéliens contre les sous-stations de Jamhour et de Bsalim, que le courant électrique serait distribué dans le Grand Beyrouth 14 heures puis 18 heures par jour. À en croire les indications des autorités concernées, les coupures d’électricité n’auraient pas dû dépasser, depuis le début du mois d’août, six heures par jour dans la capitale et ses proches banlieues. Un rapide sondage effectué dans les principaux quartiers du Grand Beyrouth permet de confirmer qu’en réalité, le courant est assuré entre cinq et dix heures, au mieux, suivant les cas. Nous sommes loin, ainsi, des 18 heures promises par les autorités concernées. Le rationnement anarchique imposé sur ce plan s’est fait ressentir au niveau du fonctionnement de certains centraux téléphoniques de la capitale. Le ministère des Postes et Télécommunications a ainsi indiqué hier qu’en raison des coupures prolongées du courant à Beyrouth, le fonctionnement des générateurs alimentant les centraux électriques a dû être suspendu dans la matinée d’hier afin de refroidir les générateurs en question, ce qui a eu pour effet de perturber la bonne marche de certains centraux téléphoniques dans la capitale. Quelle est la cause de ce véritable «fossé» qui sépare la réalité, d’une part, des engagements pris par les responsables, d’autre part ? Si l’état actuel des installations des sous-stations de Jamhour et de Bsalim rend tellement aléatoire et problématique une distribution de 18 heures de courant par jour, pourquoi les autorités se sont-elles empressées de donner des prévisions aussi irréalistes ? Et si, par contre, ces prévisions n’étaient pas irréalistes – compte tenu de l’évolution des travaux de réparation –, quelle serait alors la cause de ces pannes chroniques et quasi permanentes qui réduisent la distribution du courant à cinq ou six heures par jour ? À ces différentes interrogations, les responsables concernés apportent des réponses souvent évasives et peu convaincantes. D’aucuns soulignent ainsi, pour expliquer les coupures, que des problèmes d’ordre technique et des pannes ponctuelles, notamment sur les câbles et les circuits de commande reliant Jamhour à Basta, retardent une reprise quelque peu normale, ou du moins acceptable, de la distribution du courant. Mais de tels problèmes techniques sont monnaie courante au Liban. Sont-ils donc suffisants pour expliquer un tel rationnement de facto imposé à la population ? Pour l’heure, et dans l’attente que le slogan de la transparence devienne une réalité concrète, les Libanais sont condamnés à rester dans le «noir» quant à la situation réelle du réseau électrique. Dans l’immédiat, les hauts responsables de l’EDL nous concèdent un lot de consolation : ils nous promettent «une nette amélioration» de la distribution du courant à partir de demain, jeudi. Un nouveau transformateur devrait en effet être mis en service à la sous-station de Jamhour dans les vingt-quatre heures. Reste à savoir dans quelle mesure on se rapprochera, tant bien que mal, des 18 heures qu’on nous promet depuis plus de deux semaines …
Il y a loin de la coupe aux lèvres … Les hauts responsables gouvernementaux ainsi que ceux de l’Office de l’Électricité du Liban ont affirmé à plusieurs reprises, peu de temps après les raids aériens israéliens contre les sous-stations de Jamhour et de Bsalim, que le courant électrique serait distribué dans le Grand Beyrouth 14 heures puis 18 heures par jour. À en...