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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef de la Maison-Blanche opposera son veto aux baisses d'impôts Clinton accuse les républicains de mettre en péril l'avenir

Le président Bill Clinton a accusé les républicains de mettre en péril les efforts de son administration pour renforcer l’éducation scolaire, en consacrant une partie significative des excédents budgétaires à des réductions d’impôts massives. Il a insisté sur la nécessité de préparer l’avenir en donnant le maximum de chances aux jeunes, spécialement des couches sociales défavorisées, pour accéder à une éducation supérieure avec des programmes de rattrapage. «C’est exactement le genre de programme que le plan fiscal républicain mettrait en péril», a-t-il dit, en ajoutant: «Nous avons travaillé dur pour éliminer les déficits (budgétaires). Ce n’est pas le moment de tourner le dos à l’avenir de nos enfants». La majorité républicaine à la Chambre des représentants et au Sénat a adopté jeudi soir un plan de réduction massive des impôts, qui propose de diminuer la pression fiscale de 792 milliards de dollars sur dix ans. Les excédents budgétaires durant la même période pourraient atteindre 3 000 milliards de dollars. M. Clinton, qui entend utiliser l’essentiel de cette manne pour effacer la dette nationale et renflouer les régimes fédéraux de retraite et d’assurance médicale retraite, menacés à terme de faillite, a juré d’opposer son veto à ce projet de loi fiscale lorsqu’il arrivera sur son bureau en septembre. Dans l’état actuel des choses, les républicains n’ont pas les voix nécessaires pour passer outre à un tel veto. Ils entendent cependant, durant les vacances parlementaires, lancer une grande campagne publique pour tenter de rallier une majorité d’Américains à leur programme fiscal et en faire l’un des thèmes majeurs de la campagne pour les élections législatives et présidentielle de novembre 2000. Les démocrates comptent également utiliser cette pause parlementaire pour dénoncer le plan républicain comme «irresponsable» et comme dangereux pour le maintien de la prospérité économique américaine.
Le président Bill Clinton a accusé les républicains de mettre en péril les efforts de son administration pour renforcer l’éducation scolaire, en consacrant une partie significative des excédents budgétaires à des réductions d’impôts massives. Il a insisté sur la nécessité de préparer l’avenir en donnant le maximum de chances aux jeunes, spécialement des couches sociales...