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Actualités - CHRONOLOGIE

Etats-Unis - Washington commémore le premier anniversaire des attentats de Nairobi et Dar es-Salam L'Amérique ne se laissera pas intimider par les terroristes, affirme Albright(photos)

Les États-Unis ont réaffirmé samedi leur détermination à ne pas se laisser «intimider» par les terroristes, un an jour pour jour après les attentats anti-américains en Afrique. C’est-ce qu’a affirmé le secrétaire d’État Madeleine Albright lors d’une cérémonie au département d’État réunissant quelque 250 familles et proches des victimes des attentats contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es-Salaam du 7 août 1998, ainsi que des hauts responsables gouvernementaux. «Nous ne trouverons pas de repos tant que tous ceux qui sont responsables pour les attentats contre les ambassades n’auront pas été traduits en justice», a ajouté le chef de la diplomatie américaine. Le conseiller du président Clinton pour la sécurité nationale, Sandy Berger, a assuré pour sa part : «Nous ne nous reposerons tant que justice ne sera pas faite». Parmi les autres personnalités présentes à la cérémonie, qui se déroulait au siège du département d’État à Washington, figuraient l’Attorney General (ministre de la Justice) Janet Reno et le directeur de la CIA, George Tenet. «Nous sommes une cible des terroristes», a poursuivi Mme Albright, qui a constaté qu’il y avait «toujours un danger à assurer le leadership» dans le monde. «Malgré le fait qu’une année se soit passée depuis ce terrible jour, notre deuil pour ceux qui sont morts, Américains et Africains, n’a pas faibli (...) nous enrageons face à leur perte», a-t-elle indiqué. Craignant d’éventuelles actions, la sécurité a été renforcée cette semaine auprès de tous les bâtiments fédéraux à Washington, dont le département d’État, le Pentagone et la sûreté fédérale (FBI), selon les autorités. En outre, les États-Unis avaient réitéré dès jeudi une mise en garde mondiale à leurs ressortissants contre des menaces terroristes, en leur conseillant d’adopter un profil bas. Par ailleurs, quelque 70 ambassades et consulats américains ont été fermés temporairement durant l’année, par crainte de menaces terroristes. Le président Bill Clinton avait affirmé pour sa part, vendredi, sa détermination à retrouver et punir les responsables des attentats, qui ont été attribués par les États-Unis au fondamentaliste séoudien Oussama ben Laden. Samedi, plusieurs milliers de Kenyans se sont rassemblés à Nairobi sur les lieux de l’attentat contre l’ambassade des États-Unis, pour rendre hommage aux 214 tués et aux quelque 5 000 blessés par l’explosion. Douze Américains comptaient parmi les victimes. L’attentat quasi simultané contre l’ambassade des États-Unis à Dar es-Salaam, capitale de la Tanzanie voisine, avait tué onze Tanzaniens. Mais un an après les attentats, les États-Unis poursuivent toujours sans relâche une triple stratégie de harcèlement en vue de capturer le cerveau présumé des attentats, grâce aux efforts conjugués des services secrets, de la machine politico judiciaire et de la pression diplomatique. La tête de Oussama ben Laden a été mise à prix cinq millions de dollars par le département d’État et sa photo figure sur la liste des dix criminels les plus recherchés par le FBI. À New York, un tribunal fédéral a déjà procédé à 16 inculpations, outre celle du chef terroriste présumé. Cinq lieutenants présumés de ben Laden y sont sous les verrous.
Les États-Unis ont réaffirmé samedi leur détermination à ne pas se laisser «intimider» par les terroristes, un an jour pour jour après les attentats anti-américains en Afrique. C’est-ce qu’a affirmé le secrétaire d’État Madeleine Albright lors d’une cérémonie au département d’État réunissant quelque 250 familles et proches des victimes des attentats contre les...