Coopération Rocard : le Liban sera soutenu par l'Union Européenne autant que par la France

L’ancien Premier ministre français Michel Rocard, en visite privée au Liban depuis le 28 juillet dernier, a déclaré samedi, au cours d’un déjeuner organisé en son honneur par le vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme Mohsen Slim, qu’il «allait faire de son mieux pour que le Liban soit autant soutenu par l’Union européenne que par la France». M. Rocard, actuellement député au Parlement européen, a rappelé que les relations entre la France et le Liban «remontaient à des centaines d’années, ajoutant que «la France avait des relations spéciales avec trois pays en particulier : l’Algérie, la Pologne et le Liban». M. Rocard a enfin tenu à remercier les Libanais de l’accueil chaleureux qu’il a reçu au Liban. De son côté, M. Slim a souhaité la bienvenue à l’ancien Premier ministre français, en affirmant qu’il était «nécessaire pour le Liban de mobiliser les Libanais de l’étranger et ses amis dans le monde afin d’obtenir leur appui en cette période difficile». «La France, dont la position à l’égard du Liban n’est pas nouvelle, reste en tête des pays amis et M. Rocard a prouvé à plusieurs reprises son amour pour notre pays en apportant son soutien à bon nombre de nos causes», a-t-il poursuivi. «Nous lui demandons de continuer à appuyer le Liban à partir de son siège de député au Parlement européen», a encore ajouté M. Slim. Signalons que le ministre de la Justice Joseph Chaoul, le ministre des Finances Georges Corm, l’ancien Premier ministre Rachid Solh, le député Farès Boueiz, le nonce apostolique Antonio Maria Viglio, les anciens ministres Fouad Boutros, Pierre Hélou et Élias Hanna, le bâtonnier de l’Ordre des avocats Antoine Klimos, l’ancien bâtonnier Chakib Cortbawi et le président de la Chambre du commerce et de l’industrie Adnan Kassar étaient présents au déjeuner. M. Rocard devait se rendre hier dans la région de Baalbeck et visiter les caves de Ksara. Il devrait rencontrer aujourd’hui le président de la Chambre Nabih Berry et visiter les ruines de Fakra en compagnie du député Farès Boueiz, avant de quitter Beyrouth demain.