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Actualités - CHRONOLOGIE

Parcours

Les solos silencieux féminins de Laurence Langlois, danseuse et chorégraphe française, «sont des sortes d’exercices de style», précise-t-elle. «Je voulais voir si la danse marche sans musique, sans béquilles». Quant au féminin, «c’est la revendication d’une sensualité. Sans provocation. Éliminer la musique c’est une première mise à nu», dit-elle. Et la nudité physique n’est qu’une suite logique. «C’est une sorte de confrontation entre l’être et le paraître. Jusqu’où peut-on assumer ses actes». Ses mouvements cassés, hachés, parfois violents, «sont à l’image de ses combats intérieurs», dit-elle. Professeur d’éducation physique, Laurence Langlois vient à la danse tardivement. «La danse contemporaine m’a fascinée. J’ai immédiatement su que je voulais en faire». Elle entre dans la compagnie de Karin Vyncke. S’initie au Butto, puis rencontre Hervé Diasnas, chorégraphe contemporain. Parallèlement, elle fait partie d’un groupe de danses de rues, à Marseille, «Ex Nihilo». «Nous faisions tout en extérieur : échauffements, exercices et représentations. Ça a été une excellente école de concentration. Une mise à l’épreuve de tous les instants». Puis en arrive tout naturellement à ces solos. «C’est la cerise sur le gâteau», dit-elle. «Je suis interprète dans plusieurs troupes, mais ça c’est mon îlot». Quant à partager les planches avec une autre artiste, Laurence Langlois dit en avoir «eu envie depuis longtemps. D’autant plus que ce sont deux arts différents». Cristina Montagna dit, pour sa part, avoir eu beaucoup de plaisir de cette rencontre. «Nous avons préparé tout ici. Nous avons choisi ensemble les musiques et la succession des tableaux». Originaire de Parme, Cristina Montagna pratique la flûte traversière depuis l’âge de onze ans. Elle a fait ses études musicales aussi bien en Italie qu’en France. Elle est passée notamment aux conservatoires de Nantes, de Créteil et de Meudon. Avant de se perfectionner en Italie et à New York. Elle se produit avec différentes formations, orchestres ou ensembles. Elle enseigne à la fois en Italie et en France. Ravie d’être au Liban, Cristina Montagna revient cet été. Elle participera à la pièce Œdipe roi que Mounir Abou Debs prépare pour le festival de Beiteddine.
Les solos silencieux féminins de Laurence Langlois, danseuse et chorégraphe française, «sont des sortes d’exercices de style», précise-t-elle. «Je voulais voir si la danse marche sans musique, sans béquilles». Quant au féminin, «c’est la revendication d’une sensualité. Sans provocation. Éliminer la musique c’est une première mise à nu», dit-elle. Et la nudité physique...