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Actualités - REPORTAGES

Double solo de danse et flûte, en deuxième partie soirée(photos)

Entracte. Les spectateurs sont encore dans le jardin à prendre l’air. Laurence Langlois, vêtue d’une liquette blanche fendue dans le dos et de tennis au pied, s’appuie face au mur de pierres, et commence à danser. Le silence se fait autour d’elle. Ni flonflons, ni tam-tams, les déhanchements suivent une musique intérieure. Le mouvement est d’abord lent. Elle se frotte à la paroi; tourne et se retourne. Le rythme se fait plus vif. Au fur et à mesure, les gestes deviennent plus cassants, tout en gardant une certaine harmonie. Elle se cogne au mur, semble chercher à le repousser. Elle finit par grimper dessus. Retombe à terre. Agite les membres et la tête. Comme un poussin qui tenterait vainement d’éclore. Re-grimpette sur la paroi. Puis d’un violent coup de pied, elle ouvre la porte de la salle. Et c’est Cristina Montagna, flûte au bec, qui invite les spectateurs à s’installer. L’on s’installe donc sur des notes de Debussy. Le premier tableau est intitulé «blanc», comme une naissance. Les sept scènes de danse qui se suivent ont en commun le silence qui les guide. Et l’originalité. Elles sont entrecoupées de plages musicales. Pour le tableau «vert», Laurence Langlois s’installe sur une scène latérale. Pour «orange», elle est en maillot de bain et avance entre deux allées de bougies qu’elle souffle au fur et à mesure qu’elle progresse sur scène. Pour «indigo», elle se met complètement à nu. Pour «violet», elle se contorsionne à même les planches, dans un mouvement giratoire de plus en plus accéléré. Dans «rouge», ses bras enserrés dans des bracelets à clochettes sont aussi agressifs que la couleur qu’ils représentent. En finale, on revient au «blanc», avec une vidéo où Laurence Langlois a cinq ans. Quelques secondes où la gamine danse avec force contorsions et espiègleries. La danse, plus qu’une vocation. Entre les tableaux donc, un intermède musical. Cristina Montagna offre avec sa flûte traversière, un répertoire à dominante contemporaine. L’origine des oiseaux d’Andréa Talmelli est un chuchotement entrecoupé de piques, piaillement d’oiselets. Suivent du Luciano Berio, de l’Arthur Honegger, du Telemann et un extrait d’une création de la compagnie K. Vyncke. Doubles solos originaux, à découvrir.
Entracte. Les spectateurs sont encore dans le jardin à prendre l’air. Laurence Langlois, vêtue d’une liquette blanche fendue dans le dos et de tennis au pied, s’appuie face au mur de pierres, et commence à danser. Le silence se fait autour d’elle. Ni flonflons, ni tam-tams, les déhanchements suivent une musique intérieure. Le mouvement est d’abord lent. Elle se frotte à la...