La Russie a de nouveau plongé dans la crise politique vendredi avec la démission du libéral Mikhaïl Zadornov, qui était chargé des Finances, jetant un doute sur la longévité du nouveau gouvernement de Sergueï Stépachine. La démission surprise de M. Zadornov, qui avait la confiance des institutions financières internationales et venait juste d’être nommé premier vice-Premier ministre, intervient au moment où la Russie négocie les conditions d’une reprise de l’aide du FMI, gelée depuis août dernier. Le Kremlin a refusé d’accepter la principale exigence de M. Zadornov, celle de cumuler son poste avec celui de ministre des Finances, poste-clé de la politique russe, six mois avant les élections législatives et un an avant la présidentielle. C’est le Premier ministre, Sergueï Stépachine, qui soutenait la candidature de M. Zadornov pour équilibrer son gouvernement entre les différents groupes de pression. Le départ de M. Zadornov fragilise le Premier ministre, tout juste confirmé à son poste le 19 mai par le Parlement, et «poussera Stépachine à démissionner», car si l’incertitude sur la formation de son équipe continue, «le gouvernement sera paralysé», estime même Sergueï Kolmakov de la fondation Politika.
La Russie a de nouveau plongé dans la crise politique vendredi avec la démission du libéral Mikhaïl Zadornov, qui était chargé des Finances, jetant un doute sur la longévité du nouveau gouvernement de Sergueï Stépachine. La démission surprise de M. Zadornov, qui avait la confiance des institutions financières internationales et venait juste d’être nommé premier vice-Premier...
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