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Actualités - CHRONOLOGIE

Netanyahu et Arens renouvellent leurs menaces Paris, Beyrouth et Damas tentent de renflouer le comité d'avril

La France, qui s’efforce de renflouer le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, semble avoir trouvé des interlocuteurs intéressés à Beyrouth et à Damas. En Israël, Netanyahu et Arens ont renouvelé leurs menaces contre le Liban. Les efforts de la diplomatie française ont abouti à un accord sur la tenue d’une réunion du comité, demain, après un report de 24 heures pour permettre aux différentes délégations de préparer leurs dossiers. La tournure prise par les événements ces derniers temps au Liban-Sud ne permettait plus au comité d’atteindre son objectif et les civils, censés être épargnés par les arrangements d’avril, étaient de plus en plus souvent pris pour cible. Un émissaire du président Jacques Chirac, Yves Aubin de la Messuzières, a évoqué cette question, samedi, avec le chef de l’État syrien Hafez el-Assad avant d’en discuter, hier, avec le président Émile Lahoud et le chef du gouvernement Sélim Hoss. L’agence syrienne Sana a indiqué que le directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au Quai d’Orsay et le président Assad ont évoqué «le respect de l’arrangement d’avril» par les différents protagonistes au Liban-Sud. Après sa rencontre avec le président Lahoud, le diplomate français a beaucoup insisté sur le rôle du comité de surveillance «qui constitue l’instrument essentiel et principal pour le règlement de ces types de conflits», en allusion aux incidents de jeudi entre la Résistance et l’armée israélienne. «C’est peut-être à travers le comité international que nous pourrons éviter un nouvel engrenage et une nouvelle crise», a-t-il dit. Selon des sources bien informées, M. de la Messuzières veut tenter de jeter de nouvelles bases visant à empêcher la réédition des événements de jeudi, en pressant les belligérants de ne plus recourir aux représailles. «J’espère que nous renoncerons aux attaques au coup par coup et que nous aurons recours aux institutions adéquates pour régler les différends», a-t-il précisé. M. Hoss a pour sa part affirmé à son interlocuteur français que le Liban attache beaucoup d’importance au comité de surveillance. Mais il ne s’est pas engagé au sujet d’un éventuel arrêt des tirs de roquettes sur la Galilée en cas d’attaques israéliennes contre les civils libanais. «Nous respecterons les dispositions de l’arrangement d’avril», a-t-il dit, ajoutant toutefois que, «sur le plan du principe, (il) n’était pas favorable à des attaques en dehors de la frontière». Le comité de surveillance convoqué pour demain examinera 14 plaintes libanaises et 21 plaintes israéliennes.
La France, qui s’efforce de renflouer le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, semble avoir trouvé des interlocuteurs intéressés à Beyrouth et à Damas. En Israël, Netanyahu et Arens ont renouvelé leurs menaces contre le Liban. Les efforts de la diplomatie française ont abouti à un accord sur la tenue d’une réunion du comité, demain, après un report de 24 heures...