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Actualités - CHRONOLOGIE

Une exception démocratique dans le Golfe

Les Koweïtiens se rendent le 3 juillet aux urnes pour élire un nouveau Parlement pour un mandat de quatre ans lors d’un scrutin au suffrage direct, une pratique démocratique inédite dans le Golfe. Aucune des monarchies arabes du Golfe ne dispose d’une Assemblée nationale à l’instar du Koweït, où le parlement légifère et contrôle la politique du gouvernement. L’Arabie séoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahrein et Oman sont dotés d’instances purement consultatives, dont les membres sont désignés. Des diplomates occidentaux s’accordent à affirmer que ce processus démocratique, né de longue date dans les diwaniyas, assemblées traditionnelles, dans cette riche monarchie du Golfe, représente un grand acquis pour la société et la culture du pays. «Il s’agit peut-être d’une démocratie démodée, différente de celle pratiquée en Occident, mais le Koweït a une vieille tradition d’établir un dialogue entre le gouverneur et ses sujets», a affirmé un diplomate. «Les membres de la famille régnante al-Sabah n’ont jamais été les seuls décideurs au Koweït (..) où la démocratie est perçue comme un mariage harmonieux entre les aspirations du peuple et la monarchie héréditaire», a souligné ce diplomate. Un candidat, Saneh, qui a ouvert son propre site Internet pour augmenter ses chances d’être réélu lors du prochain scrutin, estime que la démocratie et le système monarchique peuvent aller de pair, «tel est le message du Koweït à ses voisins du Golfe».
Les Koweïtiens se rendent le 3 juillet aux urnes pour élire un nouveau Parlement pour un mandat de quatre ans lors d’un scrutin au suffrage direct, une pratique démocratique inédite dans le Golfe. Aucune des monarchies arabes du Golfe ne dispose d’une Assemblée nationale à l’instar du Koweït, où le parlement légifère et contrôle la politique du gouvernement. L’Arabie...