Actualités - OPINION
Tribune Le promoteur et le piéton
Par S. A., le 22 juin 1999 à 00h00
Jusqu’où peut arriver la désinvolture d’un promoteur obsédé par le gain et la réussite de sa construction ? Déjà, du temps de «l’État des milices» il en prenait fort à son aise. Avec «l’État de droit», ça ne s’est pas tellement amélioré. Exemple. Avenue Charles Malek (prolongement de Fouad Chéhab), à 200 mètres en montant de Tabaris, les forages sur un chantier ont commencé il y a deux mois. Comme on est en train de creuser pour 7 sous-sols, le trottoir s’est affaissé de 2 ou 3 centimètres. Danger ! Est-ce que notre homme va y pourvoir en mettant une solide passerelle en bois permettant au piéton de poursuivre sa route sans risques, comme cela se fait dans un pays civilisé ? Nullement, le piéton ne mérite pas tant d’attention. Le propriétaire, conseillé par ses diligents ingénieurs, avance ses piquets et ses cordons en pleine chaussée, sur une largeur de deux mètres, obligeant le piéton à descendre sur l’asphalte et encourir le danger de la circulation sur une voie où les autos filent à toute vitesse. Où sont les édiles que nous avons élus ? Où sont les techniciens de la municipalité censés surveiller les chantiers, qui doivent apposer leur signature à chaque étape de la construction ? Ils sont peut-être surchargés de travail... Hélas !
Jusqu’où peut arriver la désinvolture d’un promoteur obsédé par le gain et la réussite de sa construction ? Déjà, du temps de «l’État des milices» il en prenait fort à son aise. Avec «l’État de droit», ça ne s’est pas tellement amélioré. Exemple. Avenue Charles Malek (prolongement de Fouad Chéhab), à 200 mètres en montant de Tabaris, les forages sur un chantier ont...
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