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Actualités - CHRONOLOGIE

Polémique - S'ils veulent un vote de confiance, ils l'auront, avertit le chef du gouvernement Hoss passe à la contre-offensive

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a choisi de contre-attaquer après avoir constaté que la campagne menée contre son équipe se poursuit, bien qu’il ait répondu aux questions relatives à la publication par l’Ani d’un communiqué anti-Hariri attribué à des sources ministérielles et qu’il ait exprimé son opposition à ce genre de procédés. Le changement de ton était nettement perceptible dans la déclaration qu’il a faite hier et dans laquelle il déplore que personne n’ait commenté le contenu du communiqué, tout en se disant de nouveau prêt à un vote de confiance. «Je suis surpris qu’“ils” insistent à attaquer le gouvernement pour la publication d’un communiqué attribué à des sources ministérielles et qu’“ils” exploitent pour cela les médias qu’“ils” possèdent et qu’“ils” dominent, bien que le Cabinet eut fait part de sa position» à ce sujet, a déclaré M. Hoss avant d’indiquer qu’il comprend parfaitement que les partisans de M. Rafic Hariri (qu’il ne nomme pas dans sa déclaration) aient tablé sur le procédé qui a été suivi pour publier le communiqué. «Nous ne comprenons toutefois pas que nul n’ait accordé un intérêt quelconque à la teneur du texte et n’ait répondu à la matière grave qu’il contient», a-t-il dit avant de s’interroger sur «le sens de cette omission». Le vote de confiance Après avoir mis l’accent sur l’importance des problèmes qui se posent dans le pays, le chef du gouvernement a invité ses détracteurs à «être à la hauteur des responsabilités nationales et à tourner cette page éculée dont ils se sont servis plus qu’il ne le faut pour occuper la population». Et d’ajouter : «Qu’ils cessent de nous menacer de transformer leurs questions écrites en interpellations. Nous n’avons rien à ajouter à ce que nous avions expliqué dans nos réponses à ces questions. Si à travers leurs interpellations, ils désirent déboucher sur un vote de confiance, nous ne pouvons qu’accueillir favorablement» une telle initiative. Samedi, M. Hoss avait répondu à une question écrite adressée par un groupe de députés proches de M. Rafic Hariri, au sujet du communiqué apocryphe. Il s’agissait de la deuxième question adressée sur le même thème, ce qui fait que le chef du gouvernement a en quelque sorte réitéré ce qu’il avait expliqué dans sa réponse à la première question. Il a ainsi réaffirmé que la diatribe a été rédigée par «une partie non officielle» et qu’«il n’y a, pour cela, aucun intérêt ou nécessité à dévoiler son identité surtout que les mesures nécessaires ont été prises à son encontre». Après avoir renouvelé, «au nom du gouvernement», son opposition aux communiqués apocryphes, M. Hoss a indiqué qu’aucun membre de son équipe n’était au courant du communiqué et que l’Ani, qui l’avait publié, avait par la suite rapporté toutes les réactions hostiles suscitées par ce texte. Il a en outre insisté sur le fait qu’il est le seul habilité à s’exprimer au nom du gouvernement et que «nul n’a le droit d’usurper le titre de sources ministérielles». M. Hoss a également expliqué que le ministre de l’Information, M. Anouar el-Khalil, a adressé à la direction de l’Ani une note officielle dans laquelle il lui demande de ne pas publier les communiqués politiques qui ne sont pas officiellement signés. Samedi, le chef du gouvernement avait reçu le ministre de l’Information ainsi que le directeur général de l’Ani, M. Khalil Khoury.
Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a choisi de contre-attaquer après avoir constaté que la campagne menée contre son équipe se poursuit, bien qu’il ait répondu aux questions relatives à la publication par l’Ani d’un communiqué anti-Hariri attribué à des sources ministérielles et qu’il ait exprimé son opposition à ce genre de procédés. Le changement de ton était...