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Actualités - CHRONOLOGIE

Droits de l'homme Solida soulève le cas d'un libanais détenu en Syrie depuis juillet 1990

Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement dans les prisons israéliennes et syriennes) a publié un rapport dans lequel il soulève le cas d’un ex-soldat de l’armée libanaise, Naji Harb, qui serait détenu illégalement en Syrie depuis le mois de juillet 1990. Le rapport de Solida dénonce ce qu’il qualifie de «complicité» des autorités libanaises. Le document en question souligne notamment que Naji Harb a été interpellé par les forces syriennes «alors qu’il était soldat dans l’armée à Beyrouth-Ouest, après avoir déserté en 1989 les troupes dirigées par le général Michel Aoun». Solida indique que son rapport est principalement constitué d’un recueil de correspondances au sujet de Naji Harb entre des responsables libanais et syriens. Selon le rapport, en 1998, huit ans après la condamnation de Harb en Syrie, la justice syrienne fait part de son jugement aux autorités libanaises, lesquelles, affirme le rapport, traitent son cas comme celui de n’importe quelle personne détenue en toute légalité au Liban. Aucune indication dans le jugement rendu contre Naji Harb ne laisse penser qu’une demande d’extradition ait pu être présentée par la Syrie auprès du Liban pour que cette personne puisse être jugée en Syrie. Et quand bien même cette demande aurait été formulée, il s’agirait d’une violation par le Liban du principe de non-extradition de ses nationaux, soutient Solida. Elle affirme que Harb n’a bénéficié d’aucune défense au cours de son procès qui était secret et il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité sans appel ! Solida poursuit que la condamnation se base uniquement sur des aveux, selon toute vraisemblance, extorqués sous la torture écrit-elle. Harb est accusé d’avoir tué deux soldats syriens à Beyrouth, dont l’identité n’est jamais révélée dans le jugement, relève-t-elle encore.
Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement dans les prisons israéliennes et syriennes) a publié un rapport dans lequel il soulève le cas d’un ex-soldat de l’armée libanaise, Naji Harb, qui serait détenu illégalement en Syrie depuis le mois de juillet 1990. Le rapport de Solida dénonce ce qu’il qualifie de «complicité» des autorités...