Une série noire

Au cours des dernières années, les incidents de sécurité se sont multipliés à Saïda : les attaques à l’explosif et les fusillades ne se comptent plus dans cette ville du Liban-Sud. On se souvient des grenades lancées contre des débits de boisson en 1997 et 1998. Mais il y a plus grave : des gens ont été abattus en plein jour, dont deux agents de la circulation, Merched Abou Saleh et Nizar Aridi. En avril dernier, un officier du Fateh, Ghazi Adwan, a été assassiné dans la banlieue de Saïda et un autre, Ahmed Boujeiri, a échappé à une tentative d’assassinat dans le camp de Aïn el-Héloué. En octobre, ce sont deux agents de la circulation qui ont été abattus. Dix jours plus tôt, un sergent de l’armée, Adis Élias, était tué dans une fusillade en plein centre de Saïda. En mai dernier, un officier du Fateh et son épouse ont trouvé la mort dans un attentat à l’explosif. Deux jours plus tard, un autre a échappé de justesse à un attentat similaire.