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Actualités - CHRONOLOGIE

Le pays demeure sous le choc Journée de deuil hier(photos)

Le Liban a observé hier une journée de deuil national en mémoire des quatre magistrats abattus mardi dans la salle du tribunal à Saïda et qui ont été inhumés dans une atmosphère de grande émotion. Les drapeaux ont été mis en berne, mais les administrations publiques ont gardé leurs portes ouvertes pour faciliter les formalités du public.Par contre, toutes les écoles et les universités dans les mohafazats, aussi bien dans le secteur public que privé, étaient fermées. Aucune activité n’a été enregistrée dans les tribunaux et les Palais de justice qui observent une fermeture de trois jours conformément à la décision du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) en signe de deuil et de protestation après l’assassinat des quatre juges. L’arrêt a également englobé les tribunaux religieux musulmans et chrétiens. Les juges ne recommenceront à traiter les affaires qu’à partir de samedi. À Saïda, lieu du drame, la ville quadrillée par l’armée, était complètement paralysée. Même les commerçants ont baissé leurs rideaux. Une grève générale était aussi observée dans les camps palestiniens d’Aïn el-Héloué et de Miyé-Miyé, où les haut-parleurs des mosquées appelaient à «trouver les coupables du crime odieux». À Jezzine, qui ne jouit de la liberté que depuis quelques jours, la fermeture était totale pour exprimer la solidarité des habitants avec leurs voisins de Saïda et avec les familles des victimes. La Banque du Liban et le secteur bancaire ont suspendu toutes leurs activités pendant une heure, entre 9h30 et 10h30. L’Aéroport international de Beyrouth, le port et les différentes Chambres de commerce et d’industrie ont également observé des grèves symboliques d’une demi-heure ou d’une heure, suivant les endroits. Les télévisions et les radios des secteurs public et privé ont par ailleurs interrompu leurs programmes habituels pour diffuser de la musique classique.
Le Liban a observé hier une journée de deuil national en mémoire des quatre magistrats abattus mardi dans la salle du tribunal à Saïda et qui ont été inhumés dans une atmosphère de grande émotion. Les drapeaux ont été mis en berne, mais les administrations publiques ont gardé leurs portes ouvertes pour faciliter les formalités du public.Par contre, toutes les écoles et...