Universités - Clôture du 12e colloque international Henri Awit reconduit à la présidence du GISGUF(photo)

Le 12e colloque international du Groupement international des secrétaires généraux des universités francophones (GISGUF) a clôturé hier ses travaux par la réélection de M. Henri Awit, secrétaire général de l’Université Saint-Joseph, comme président du GISGUF pour deux nouvelles années. M. Awit a été élu à l’unanimité des 90 secrétaires généraux d’universités venant de plus de 15 pays francophones. L’assemblée générale a décidé en outre de tenir son prochain colloque au Québec (Canada), en l’an 2001, sur le thème : “L’université à l’aube du 3e millénaire : rôle des secrétaires généraux en tant que gardiens des traditions et agents de changement”. Les membres du conseil d’administration sortant ont souligné qu’il est de coutume de désigner à la tête du GISGUF le représentant du pays hôte du prochain congrès. «Nous sommes heureux, a-t-il souligné, de rompre cette coutume, en raison de notre admiration pour l’efficacité et la performance administrative et scientifique dans l’organisation du colloque au Liban et aussi pour la chaleur de l’accueil libanais». M. Eric Pinon, directeur du bureau de l’Aupelf-Uref pour le monde arabe, qui a participé à la séance de clôture, a exposé la configuration générale des trois types de réseaux de l’Aupelf-Uref (institutionnels, thématiques et réseaux de chercheurs), ainsi que «les actions multiplicatrices en francophonie». Le 12e colloque international a été organisé du 31 mai au 4 juin par l’Université Saint-Joseph, sous le patronage du ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur, M. Mohammed Youssef Beydoun, en collaboration avec l’Université libanaise, l’Université Saint-Esprit Kaslik et l’Université de Balamand, et cela sur le thème : “Les risques de l’université et les risques à l’université”. À la suite de sa réélection, M. Henri Awit a déclaré : «Je considère cette réélection comme un hommage rendu à la position universitaire et culturelle de mon pays au niveau international. La collaboration entre trois universités francophones, Saint-Joseph, Kaslik et Balamand, a permis aux participants de découvrir notre paysage universitaire et de découvrir d’autres lieux que Beyrouth». La séance électorale a été précédée d’une conférence de synthèse donnée par M. Joseph Maïla, ancien vice-doyen de la faculté des lettres et sciences humaines à l’USJ et actuellement doyen de la faculté de sciences sociales et économiques de l’Institut catholique de Paris. Partant de l’ensemble des interventions et des débats, M. Maïla a exposé trois grands problèmes : la définition du risque universitaire, les moyens d’y remédier et les exigences pour son traitement. Le soir, le recteur de l’Université Saint-Joseph, le P. Sélim Abou, a donné un dîner en l’honneur des participants, au campus des sciences médicales de l’USJ.