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Actualités - CHRONOLOGIE

L'ouvrage d'Israël à Damas continue à provoquer des remous Hobeika et deux de ses compagnons poursuivent Cobra en justice

Trois nouvelles plaintes contre Robert Hatem alias Cobra et son livre D’Israël à Damas ont été déposées hier. La première a été présentée par Me Badawi Abou Dib, avocat du député et ancien ministre Élie Hobeika, auprès du tribunal des imprimés, et les deux autres ont été présentées par MM. Fadi Saroufim et Joseph Asmar, collaborateurs de Hobeika, auprès du premier juge d’instruction du Mont-Liban, Fawzi Dagher. Dans une note de 27 pages, Me Abou Dib rejette toutes les accusations portées par l’auteur de l’ouvrage à l’encontre de son client, avant de réclamer la poursuite en justice de Robert Hatem, la saisie et la destruction du livre et des copies qui circulent au Liban. L’avocat accuse Israël d’être derrière la publication de l’ouvrage et, selon lui, «l’empreinte des services de renseignements israéliens est visible de la première à la dernière page du livre». Me Abou Dib explique ensuite comment ceux qui ont planifié la parution du livre cherchent à discréditer Élie Hobeika en l’attaquant sur le plan humain, social et politique. Il rappelle notamment que l’auteur du livre accuse l’ancien ministre d’avoir poussé à l’assassinat de sa petite fille, atteinte d’une maladie incurable, précisant toutefois que l’information rapportée par Cobra est totalement fausse, puisque la petite Sabine est morte au domicile de son grand-père et non, comme le dit Cobra, dans un hôpital. Me Abou Dib évoque ensuite le chapitre consacré aux relations amoureuses de son client, dénonçant la façon dont de simples relations sociales et professionnelles sont déformées et transformées en scandales. Enfin, l’avocat note comment l’auteur éclabousse au passage les institutions étatiques en mettant en doute, dans l’affaire de l’assassinat de Dany Chamoun, le jugement de la Cour de justice qui avait condamné le chef des FL dissoutes Samir Geagea sous l’accusation d’être l’instigateur de ce crime. «À travers un récit très peu étoffé, l’auteur cherche à discréditer la justice, en mettant en cause un jugement sans appel, afin de pouvoir attribuer le crime à Hobeika et à ses hommes», fait valoir l’avocat. Selon Me Abou Dib, le livre s’en prend aussi au choix arabe de l’ancien ministre en adressant un vibrant hommage à l’ancien ministre des AE israélien Ariel Sharon, qui aurait donné aux «chrétiens du Liban leur liberté et leur dignité». Me Abou Dib précise aussi que, suite à des correspondances officielles, la maison d’édition Pride International Publications, qui aurait publié l’ouvrage, est apparue comme une société fictive qui sert de prête-nom à un Libanais qui s’attribue un nom américain, recherché et condamné par la justice libanaise et qui travaille pour le compte des services de renseignements israéliens. Pour toutes ces raisons, Me Abou Dib demande la condamnation de Robert Hatem et de ses complices conformément aux dispositions de l’article 25 de la loi sur les imprimés et à celles des articles 383, 385 et 386 du code pénal. Rappelons que la première plainte pour diffamation contre M. Hatem et son ouvrage a été déposée il y a une semaine par notre collaboratrice Scarlett Haddad. Rappelons aussi que le ministre de l’Information, M. Anouar el-Khalil, a interdit la circulation de l’ouvrage et de ses copies le 18 mai dernier.
Trois nouvelles plaintes contre Robert Hatem alias Cobra et son livre D’Israël à Damas ont été déposées hier. La première a été présentée par Me Badawi Abou Dib, avocat du député et ancien ministre Élie Hobeika, auprès du tribunal des imprimés, et les deux autres ont été présentées par MM. Fadi Saroufim et Joseph Asmar, collaborateurs de Hobeika, auprès du...