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Actualités - INTERVIEWS

L'ancien Premier ministre israélien confirme les propos de Barak Peres : je suis convaincu de la possibilité d'un retrait du Liban dans un an

L’idée d’un retrait du Liban-Sud «dans un an», telle que proclamée par le nouveau Premier ministre de l’État hébreu Ehud Barak, à la suite de sa victoire aux élections, fait de plus en plus son chemin en Israël. Politiques et militaires conviennent en effet de la nécessité d’évacuer le Liban. Du moins en parole … Car, comme l’a affirmé hier le président de la République, le général Émile Lahoud, «les développements positifs correspondent à des actes, et non à des déclarations d’intention». Il a réitéré à cette occasion les constantes de la politique libanaise concernant Israël: évacuation du Sud, de la Békaa-Ouest et du Golan, et le droit au retour des réfugiés palestiniens. Faisant écho au chef du gouvernement élu, Ehud Barak, l’ancien Premier ministre et ancien chef du Parti travailliste israélien, Shimon Peres, a affirmé s’attendre à un retrait du Liban-Sud «dans un an». «J’ai vu le plan de sécurité de Barak et je suis convaincu de la possibilité d’un retrait des forces israéliennes du Liban-Sud dans un an», a-t-il déclaré dans une interview publiée hier par le quotidien koweïtien Al-Raï al-Aam. «Le gouvernement israélien accordera une extrême importance à un règlement pacifique global avec la Syrie et le Liban», a estimé M. Peres, ajoutant qu’«il n’y a aucune raison de maintenir l’armée israélienne au Liban-Sud, en cas d’accord de paix avec la Syrie». L’ancien Premier ministre a indiqué s’attendre à ce que la Syrie et le Liban cessent leur soutien au Hezbollah. «Il est dans leur intérêt de signer un règlement avec Israël, ce qui condamnera le Hezbollah à l’inaction et, éventuellement, à quitter le Liban», a-t-il dit. De son côté, le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Shaoul Mofaz, a affirmé hier que le retrait de ses troupes du Liban-Sud était de «l’intérêt national d’Israël». «L’état-major, les renseignements militaires et moi-même estimons que le Hezbollah poursuivra son action dans le cas d’un retrait unilatéral du Liban, qui devient de ce fait trop risqué», a déclaré le général Mofaz à la radio de l’État hébreu. «Mais, a-t-il ajouté, je continue à penser qu’il faut quitter le Liban. C’est de l’intérêt national de l’État d’Israël et de Tsahal de se retirer de la zone de sécurité». Selon le chef d’état-major israélien, la question qui se pose est de savoir «dans quelles conditions» il convient d’évacuer le Liban. «Car, a-t-il dit, nous risquons de nous retrouver devant une situation qui ne nous permette pas d’assurer aux habitants du Nord la sécurité et qui nous oblige à revenir à la zone de sécurité». Entre-temps, sur le terrain, l’aviation israélienne a effectué une série de raids ficitifs au-dessus de Tyr, Nabatiyeh, Saïda et de l’Iqlim el-Touffah. D’autre part, les forces d’occupation ont procédé à la réouverture de la voie de passage de Beit Yahoun alors que celle-ci avait été fermée durant cinq jours à la suite de l’attentat à l’explosif que la Résistance avait effectué contre une position ennemie.
L’idée d’un retrait du Liban-Sud «dans un an», telle que proclamée par le nouveau Premier ministre de l’État hébreu Ehud Barak, à la suite de sa victoire aux élections, fait de plus en plus son chemin en Israël. Politiques et militaires conviennent en effet de la nécessité d’évacuer le Liban. Du moins en parole … Car, comme l’a affirmé hier le président de la...