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Actualités - ANALYSE

Réforme - Les investisseurs dans l'attente d'indicateurs positifs Deux urgences : réactiver l'administration et réduire le déficit

Le train d’épuration au sein de l’administration a entraîné, comme prévu, des défaillances au niveau des activités administratives. D’où la nécessité de combler au plus vite le vide d’autant plus que les directeurs mis à la disposition de la présidence du Conseil s’inquiètent pour leur situation. De toute évidence, cela ne signifie pas que le dossier de la réforme administrative serait ainsi clos. Il s’agit là en effet d’une œuvre de longue haleine. Quoi qu’il en soit d’ici à la mi-février, l’administration devrait être en mesure de reprendre normalement ses activités avec, sans doute, plus de dynamisme. Le gouvernement est soucieux d’obtenir dans ce cadre un rendement optimal : tout directeur doit ainsi jouir d’un esprit d’initiative et faire partie du cadre administratif. Cette combinaison de facteurs permet effectivement une amélioration des services rendus aux citoyens. De plus, il sera tenu compte désormais de l’efficacité du fonctionnaire à qui seront appliqués les principes de la récompense et de la sanction. Une telle politique est d’autant plus réalisable que la nouvelle échelle des salaires est censée améliorer la situation financière du fonctionnaire. En achevant rapidement l’essentiel de la réforme administrative et en élaborant au plus vite le projet de budget, le gouvernement aura toutes les chances de mettre fin au marasme économique dans le pays. C’est une sorte de test que le Cabinet Hoss est appelé à passer au cours des trois prochains mois sur les plans de la réforme administrative et du budget. La question est de savoir en effet dans quelle mesure il réussira à garantir le bon fonctionnement de l’administration publique et d’élaborer un budget susceptible de rassurer les Libanais et les investisseurs. Les visites que le président Hoss compte entreprendre dans différents pays arabes seront encore plus fructueuses si le budget est approuvé avant sa tournée. Les investisseurs arabes sauront en effet à quoi s’en tenir au niveau de la politique fiscale du gouvernement. Dès lors, même si les pays arabes sont moins disposés qu’auparavant à octroyer une aide substantielle au Liban, rien ne les empêche en revanche d’y investir dans la mesure où la stabilité politique, sécuritaire et financière est garantie. Récapitulons : que faut-il donc pour que le gouvernement passe le fameux test ? Réactiver l’administration; élaborer un budget d’austérité afin de réduire le déficit, garantir la stabilité monétaire et les recettes susceptibles de rembourser au cours des prochaines années les dettes de l’État.
Le train d’épuration au sein de l’administration a entraîné, comme prévu, des défaillances au niveau des activités administratives. D’où la nécessité de combler au plus vite le vide d’autant plus que les directeurs mis à la disposition de la présidence du Conseil s’inquiètent pour leur situation. De toute évidence, cela ne signifie pas que le dossier de la...