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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - Réforme, loi électorale, relance économique Une petite pause dans un grand chantier

La pause de trois jours marquant, à partir d’aujourd’hui, la fin du mois de Ramadan ne doit pas tromper : la bataille politique inaugurée avec la nomination de M. Sélim Hoss à la présidence du Conseil et le début de la réforme administrative continue de faire rage. Un nouveau train de mesures administratives et de nominations est prévu, à l’occasion du prochain Conseil des ministres. Celui-ci se tiendra, cette semaine, vendredi. Dans le cadre de l’austérité préconisée par le gouvernement, un inventaire des loyers payés par chaque département ministériel est en train d’être dressé. Par ailleurs, les mesures administratives prises à l’encontre de certains directeurs généraux ont rejailli sur certains ministres, considérés comme coresponsables des irrégularités reprochées aux fonctionnaires. Dans un premier temps, ces ministres seraient discrètement invités à réviser leurs comptes. Ce que les fonctionnaires devront faire publiquement, bientôt, s’il faut en croire le ministre Issam Naaman (P. et T.). Le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, a cherché hier à faire baisser une tension que les formules incendiaires de M. Walid Joumblatt ravivent régulièrement. Dans un message écrit à l’occasion de la fête du Fitr, le mufti, tout en saluant l’alternance, qui est la marque des démocraties, a déclaré que la vie nationale est en même temps continuité, et que la patrie ne saurait s’accommoder de la logique de la victoire d’une partie sur l’autre. Une allusion au caractère purement vindicatif que revêtiraient, selon l’opposition, certaines mesures administratives. Passé la pause des fêtes, la vie politique sera marquée également par le lancement de la campagne pour l’adoption d’une nouvelle loi électorale. Mais compte tenu des différentes étapes que ce projet doit franchir, il ne faut pas l’attendre avant six mois, a affirmé le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr. Notons que le gouvernement a commencé à examiner la question économique, avec tout le sérieux qu’elle mérite. Ainsi, M. Sélim Hoss a présidé la première réunion de la commission ministérielle, en fait une cellule de crise, chargée de suivre de près la situation économique et financière. Une situation obérée par la menace lancinante que fait peser sur le Sud l’occupation israélienne.
La pause de trois jours marquant, à partir d’aujourd’hui, la fin du mois de Ramadan ne doit pas tromper : la bataille politique inaugurée avec la nomination de M. Sélim Hoss à la présidence du Conseil et le début de la réforme administrative continue de faire rage. Un nouveau train de mesures administratives et de nominations est prévu, à l’occasion du prochain Conseil des...