Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Monicagate - Les procureurs déroulent la trame du scandale Le procès sombre dans l'ennui, Clinton joue les indifférents (photo)

L’accusation s’employait hier à dérouler la trame de l’affaire Lewinsky devant 100 sénateurs américains appelés à décider de la destitution présidentielle, mais les alliés de Bill Clinton, au cours de la deuxième journée d’auditions au procès, affirmaient n’avoir rien appris de nouveau. Tout cela au milieu de l’indifférence de l’opinion publique et surtout de l’intéressé lui-même qui s’est employé tout au long de la journée à afficher son total désintérêt pour les débats. Vendredi, les 13 «procureurs», nommés par la Chambre des représentants pour conduire le procès, se sont employés à convaincre les jurés de la sévérité des accusations de parjure et d’entrave à la justice retenues contre le président. «Une des raisons pour lesquelles tout ceci ressemble à du réchauffé résulte du fait que les sénateurs ne nous ont pas encore autorisés à convoquer des témoins en chair et en os», a affirmé vendredi Steve Chabot, un des procureurs. La Maison-Blanche, dont les avocats prendront la parole la semaine prochaine, a accusé les procureurs jeudi de présenter des faits «infondés et des preuves par présomption». «Voilà un argument en faveur de la convocation de témoins», a rétorqué M. Sensenbrenner. Quant au président Clinton, il s’est employé à ignorer les débats en se rendant à New York où il a participé à une conférence. Ignorant l’opinion publique qui crie grâce, chacun à leur tour, les procureurs enfoncent ainsi le clou. «Leur dossier, surtout en ce qui concerne l’accusation d’entrave à la justice, est très hypothétique», explique Steve Hess, expert des questions de la présidence à la Brookings Institution. Les premières heures des débats, répétant ce que tout le monde savait déjà, n’ont en effet rien changé aux positions des uns et des autres. Sauf révélation fracassante, les experts ne voient pas comment la dynamique peut changer, et comment les républicains peuvent obtenir les 67 voix nécessaires pour chasser le président de la Maison-Blanche. Le Sénat compte 55 républicains et 45 démocrates.
L’accusation s’employait hier à dérouler la trame de l’affaire Lewinsky devant 100 sénateurs américains appelés à décider de la destitution présidentielle, mais les alliés de Bill Clinton, au cours de la deuxième journée d’auditions au procès, affirmaient n’avoir rien appris de nouveau. Tout cela au milieu de l’indifférence de l’opinion publique et surtout de...