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Actualités - CHRONOLOGIE

Réforme administrative - Le CDR sera maintenu , au nom du respect des accords déjà passés La société Ogero, l'Idal, le CEGP et le CEGPB vont être liquidés (photos)

Maintien du CDR, liquidation du Conseil exécutif des grands projets et du Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth, dissolution de l’Institut national pour la promotion des investissements (Idal), pré-liquidation de la société Ogero chargée de l’entretien du réseau téléphonique, regroupement des offices de l’eau, abolition de 6 instituts qui n’ont jamais vu le jour : tel est le résultat essentiel de la réunion de la commission ministérielle chargée d’examiner la situation des établissements publics, conseils et caisses, un ensemble regroupant 74 organismes. Les cas de 33 d’entre elles a été examiné au cours de la réunion d’hier. Rapportant les travaux de la commission, qui comprend les ministres Anouar Khalil (Information et Déplacés), Issam Naaman (P et T), Joseph Chaoul (Justice), Hassan Chalak (Réforme administrative) et Sleiman Traboulsi (Ressources et Pétrole), M. Michel Murr a déclaré que les résultats en seront communiqués au chef de l’État et que les points soulevés ou réglés pourraient figurer demain, à l’ordre du jour du Conseil des ministres. Le ministre de l’Intérieur a reconnu avoir «commis une erreur» en acceptant le développement de la société Ogero, voici deux ans. On rappelle que le Conseil des ministres a reporté d’aujourd’hui à demain sa réunion car traditionnellement, le 6 janvier, le chef de l’État reçoit les vœux du corps diplomatique. Le sort des fonctionnaires et les détails des liquidations ou des regroupements, figureront dans les décrets ou projets de loi qui seront formulés pour chaque cas particulier, a précisé M. Murr. Les mesures décidées ont pour principale raison «la réduction des dépenses». Les décisions prises par la commission ministérielle l’ont été à l’unanimité. La liquidation de l’Idal se justifie par la situation «anormale» de l’institut, dont la fonction de promotion des investissements sera sauvegardée, mais dans un cadre institutionnel différent. En ce qui concerne Ogero, l’organisme d’entretien du réseau téléphonique, M. Murr a souligné qu’il est en situation irrégulière, et qu’il exerce des activités auxquelles il n’a pas droit, ou qui ne sont pas prévues par la loi qui l’a créé. Le ministère des P et T va liquider cet organisme, et reprendre à son compte les services qu’il effectue, et qui rapportent gros, a ajouté M. Murr. Prié de préciser sa pensée, le ministre de l’Intérieur a précisé que la société Ogero a été créée pour gérer les services de la société Radio-Orient, qui a cessé d’exister fin 1972. Son existence juridique, qui était intimement liée à la liquidation de Radio-Orient, est désormais injustifiable, car il n’y a plus rien à liquider. «Depuis deux ans environ, 1 000 à 1 500 salariés ont été embauchés par Ogero. J’ai commis l’erreur d’approuver cette mesure. Aujourd’hui, et suivant les directives du chef de l’État et du chef du gouvernement, nous agissons en conscience pour examiner les dossiers de chaque institution. La commission propose, mais ce sera au Conseil des ministres de disposer. En tout état de cause, nous recommandons que le ministère du téléphone ne soit pas une administration publique, mais un établissement d’exploitation». En ce qui concerne les offices des eaux, il y en a actuellement 22. Ils seront regroupés en cinq grands offices. «Il existe une loi préconisant ce regroupement, nous ferons en sorte qu’elle entre en application le plus vite possible», a indiqué M. Murr. Enfin, le gouvernement a décidé de liquider six projets créant des organismes faisant double emploi avec des directions ou services existants. Ces instituts ont trait aux études statistiques, aux exportations, à la jeunesse, à l’industrie, à l’artisanat rural et aux affaires sociales. Si le CDR demeure, c’est au nom de la continuité et parce qu’il est lié par des contrats à des instituts internationaux, a encore précisé M. Murr, alors que le CEGPB et le CEGP peuvent être liquidés, car ils existent depuis plus de trente ans, et remplissent les fonctions du CDR dans des domaines précis. Ultérieurement, si un ministère du Plan doit être crée, une partie des attributions du CDR pourrait aller à ce nouveau département. Enrichissement illicite Par ailleurs, selon une source informée, l’ordre du jour du Conseil des ministres, demain, comprendrait le retrait du projet de loi sur l’enrichissement illicite transmis par le gouvernement de M. Hariri au Parlement. Le projet serait amendé dans le sens de la généralisation de ses dispositions, qui s’appliqueraient aux fonctionnaires de toutes les catégories, comme aux responsables politiques et aux hommes d’affaires. Par ailleurs, la clause prévoyant le paiement d’une caution de 100 millions de LL serait amendée, car elle est jugée rédhibitoire. Le Conseil des ministres examinerait également la situation du Conseil du Sud, qui serait rattaché à l’Administration. Par ailleurs, le Conseil des ministres pourrait pourvoir à certaines des directions générales suivantes : statistiques, éducation, habitat, état civil, exploitation des ressources hydrauliques et électriques, coopérative des fonctionnaires (poste occupé par M. Mounzer Khatib, nommé président de l’Inspection centrale), protocole à la présidence de la République. Mais ces nominations pourraient attendre encore une semaine. À noter que plus de 9 postes de la première catégorie pourraient devenir vacants au cours de l’année 1999. Par ailleurs, le Conseil des ministres pourrait consacrer une partie de sa réunion à l’examen de la situation au Sud et aux résultats des contacts effectués par le Liban auprès des responsables de l’Onu et des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité.
Maintien du CDR, liquidation du Conseil exécutif des grands projets et du Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth, dissolution de l’Institut national pour la promotion des investissements (Idal), pré-liquidation de la société Ogero chargée de l’entretien du réseau téléphonique, regroupement des offices de l’eau, abolition de 6 instituts qui n’ont jamais vu le...