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Actualités - OPINION

A bout portant La dernière

Bonjour. Enfants de ce siècle, voici votre dernière année. Tout habillée de neuf, 1999. On dit d’ailleurs qu’au gui l’an neuf il faut pour se porter bonheur porter du neuf. Et aller ensuite flamber dans ce Casino flambant neuf, pour tester sa chance, autre tradition de l’hivernal renouveau. Mais sous le soleil, en attendant le bug de l’an 2 000 ou le big bang nucléaire, rien de nouveau. Tenez, Paul Anka, toujours les mêmes refrains quarante ans après. You are my des-ti-ny, you are what you are to me …Le moyen de faire autrement. Ou encore Put your head on my shoulder… On n’oserait pas : sa tête, sévèrement liftée de neuf, tendue comme une peau de tambour, perdrait son appui et se mettrait à dégouliner. Comme une vulgaire face de mal blanchi. Bain de Jouvence, éternelle jeunesse, Faust ce qu’il Faust ? Faux sourcils pour faux soucis. Et pour continuer à parler en langage des fleurs, cette pensée de Goethe : seule la frime est immortelle. C’était vrai hier, ça le sera demain. S’il vous semble que le temps change, c’est qu’il reste incertain. Au revoir, portez-vous bien.
Bonjour. Enfants de ce siècle, voici votre dernière année. Tout habillée de neuf, 1999. On dit d’ailleurs qu’au gui l’an neuf il faut pour se porter bonheur porter du neuf. Et aller ensuite flamber dans ce Casino flambant neuf, pour tester sa chance, autre tradition de l’hivernal renouveau. Mais sous le soleil, en attendant le bug de l’an 2 000 ou le big bang nucléaire, rien de...