L’ex-chef d’état-major israélien Amnon Lipkin-Shahak a lié hier un éventuel retrait israélien du Liban-Sud à un accord avec la Syrie. «Le problème posé par la présence israélienne au Liban peut être résolu même s’il est complexe. Mais une solution ne peut être séparée d’un règlement avec la Syrie», a-t-il ajouté, lors d’une prise de parole devant des étudiants. M. Lipkin-Shahak, 54 ans, qui s’apprête à poser sa candidature aux élections générales en Israël, n’a pas précisé quel arrangement il envisageait avec la Syrie concernant le retrait du Golan réclamé par Damas. Les différents partis politiques en Israël sont divisés sur l’opportunité d’un retrait unilatéral du Liban. Le chef de l’opposition travailliste, M. Ehud Barak, s’est prononcé contre un retrait sans accord avec Damas, alors qu’un des dirigeants du parti M. Yossi Beilin mène campagne en sa faveur. À droite, le ministre de la Défense Yitzhak Mordehaï qui pourrait s’allier avec M. Shahak a rejeté la proposition du ministre des Affaires étrangères M. Ariel Sharon d’un retrait unilatéral par étapes de la zone occupée par Israël depuis 1978.
L’ex-chef d’état-major israélien Amnon Lipkin-Shahak a lié hier un éventuel retrait israélien du Liban-Sud à un accord avec la Syrie. «Le problème posé par la présence israélienne au Liban peut être résolu même s’il est complexe. Mais une solution ne peut être séparée d’un règlement avec la Syrie», a-t-il ajouté, lors d’une prise de parole devant des étudiants. M....
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