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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Amnesty : les autres détenus devront-ils attendre encore dix ans ?

L’organisation Amnesty international s’est félicitée de la libération par Israël de 60 détenus libanais, mais a appelé l’Etat hébreu à mettre un terme «au jeu de marchandage» dont sont victimes des prisonniers libanais. Dans un communiqué publié samedi, Amnesty dénonce le fait que les résistants libanais soient retenus en «otages» pour obtenir la libération de soldats ou la restitution de corps de militaires israéliens. «De l’aveu même d’Israël, indique le communiqué, les prisonniers libanais ne sont pas détenus en raison des actions qu’il ont commises, mais pour servir d’objet de marchandage pour obtenir la libération de soldats israéliens (...). La plupart des détenus libanais libérés ont passé dix ans en prison. Ceux qui sont toujours incarcérés devront-ils attendre dix autres années avant de retrouver leur liberté»? Amnesty «condamne l’utilisation des détenus comme otager et réclame leur libération immédiate et inconditionnelle», ajoute le communiqué. L’Organisation rappelle que 21 Libanais sont toujours détenus en Israël. «La plupart sont dans la prison d’Ayalon à Ramleh, précise le communiqué. Mais deux d’entre eux, Moustapha Dirani et cheikh Abdel Karim Obeid, sont dans des lieux secrets et n’ont aucun contact avec les délégués du Comité international de la Croix-Rouge. Certains de ces prisonniers libanais sont incarcérés depuis plus de dix ans sans avoir été jugés et sans qu’aucun chef d’inculpation ne leur ait été notifié».
L’organisation Amnesty international s’est félicitée de la libération par Israël de 60 détenus libanais, mais a appelé l’Etat hébreu à mettre un terme «au jeu de marchandage» dont sont victimes des prisonniers libanais. Dans un communiqué publié samedi, Amnesty dénonce le fait que les résistants libanais soient retenus en «otages» pour obtenir la libération de...