Une partie gênée par le retour des FL sur la scène politique, estime Joseph Sarkis

M. Joseph Sarkis, représentant des Forces libanaises au sein du conseil municipal de Beyrouth, a affirmé que «les F.L. considèrent l’ordre et la sécurité comme une ligne rouge que nul ne peut dépasser». Il s’est dit «surpris par le fait que le nom des Forces libanaises ait été associé aux incidents de Awkar et de Dora», mettant l’accent par ailleurs «sur la nécessité d’identifier la partie qui profite de tels actes». «Cette partie, s’est-t-il interrogé, serait-elle gênée par le retour des F.L. sur la scène politique par le biais des municipalités et par sa participation efficace à l’opération électorale? En réponse à une question, M. Sarkis a déclaré que «les F.L. ont fait de la politique dans le cadre des institutions de l’Etat». Il a par ailleurs affirmé que «les Forces libanaises déplorent vivement l’incident qui a eu lieu à Awkar et s’étonnent du tapage médiatique fait autour de l’explosion de Dora». M. Sarkis a affirmé que les F.L. n’ont rien à voir avec les deux incidents et sont confiants dans la compétences des organismes de sécurité et judiciaire qui sont à même de jeter la lumière sur toutes les circonstances qui ont entouré cette affaire. En réponse à une question, M. Sarkis a déclaré qu’aucune partie n’a accusé les F.L. d’être à l’origine des incidents. Pour ce qui est des deux personnes tuées dans l’explosion de Dora, M. Sarkis a affirmé que les F.L. ne sont pas liées à ces deux personnes et n’ont rien à voir avec leurs agissements. De son côté, M. Toufic Hindi, ancien numéro deux des F.L., a déploré le fait que les personnes tuées dans l’explosion de Dora soient des membres des F.L. Il a souhaité que «les enquêtes menées puissent identifier ceux qui cherchent à déstabiliser le pays».