Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Harb : il faut revoir le dossier des municipales et des législatives

Le député Boutros Harb a souligné hier la nécessité de revoir le dossier des élections législatives et municipales de manière à éviter toute «rupture de l’équilibre» confessionnel. Il a en outre déploré que le Conseil des ministres ne se soit pas réuni mercredi dernier, déclarant à ce sujet: «Il n’est pas permis qu’une institution soit tributaire de l’humeur de ses responsables». M. Harb a tenu ces propos à l’issue d’un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Il a ajouté à propos des municipales: «Nous avons discuté des obsessions qui ont accompagné le scrutin, à Beyrouth en particulier, où le principal souci était de sauvegarder l’équilibre national». Ôter l’inquiétude de l’esprit des gens D’où, selon lui, la nécessité de réviser la loi électorale «pour ôter cette inquiétude de l’esprit des gens à quelque région ou communauté qu’ils appartiennent. Il faut que le Libanais sente que sa position est sacrée dans la structure de la société et qu’il participe effectivement à la décision politique», a-t-il dit avant de préciser: «Il ne doit pas sentir que sa participation est due à une certaine bienveillance. C’est là son droit le plus absolu». Le député s’est toutefois félicité du déroulement de l’opération électorale au niveau de la sécurité. Quant à l’intervention de certains responsables dans le scrutin, M. Harb a déclaré: «On ne demande pas à ceux-là de renoncer à leur position et à leur rôle en tant que partie du jeu politique. Si le premier ministre intervient dans les élections, c’est parce qu’il est le chef d’un bloc et d’une force politiques. On ne peut donc dire qu’il s’agit là d’une ingérence», a-t-il affirmé tout en rappelant que l’essentiel est d’éviter une intervention des services de l’Etat au profit d’un responsable.
Le député Boutros Harb a souligné hier la nécessité de revoir le dossier des élections législatives et municipales de manière à éviter toute «rupture de l’équilibre» confessionnel. Il a en outre déploré que le Conseil des ministres ne se soit pas réuni mercredi dernier, déclarant à ce sujet: «Il n’est pas permis qu’une institution soit tributaire de l’humeur...