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Actualités - CHRONOLOGIE

Le procès d'Antoinette Chahine et de ses compagnons reporté au 23 juin

Une fois de plus, l’audience du procès d’Antoinette Chahine et de ses compagnons devant la cour de cassation chambre pénale a été reportée. La jeune femme avait été condamnée par la cour criminelle du Mont-Liban à la détention à perpétuité pour l’assassinat du père Semaan Khoury à Ajaltoun. Ses trois compagnons avaient bénéficié d’une peine plus légère parce qu’ils ont été considérés comme de simples exécutants. Les avocats des condamnés se sont pourvus en cassation, mais à deux reprises, la cour a reporté l’ouverture du procès. Motif officiel invoqué: la cour n’est pas au complet et certaines personnes n’ont pas été notifiées suivant les règles. Le nouveau rendez vous est fixé au 23 juin et la cour espère pouvoir lire les pièces du dossier, procéder à l’interrogatoire des inculpés et entendre les témoins ainsi que le réquisitoire et les plaidoiries en une seule audience. Ainsi, il ne lui restera plus qu’à délibérer avant d’émettre son jugement dans les plus brefs délais. L’élément nouveau, dans ce procès qui ne s’ouvre pas, c’est que la partie civile a retiré la plainte qu’elle avait déposée contre les assassins présumés du père Khoury. De la sorte, les choses devraient aller plus vite et le procès sera vidé de tout élément passionnel. Rappelons que selon certains aveux, des éléments des FL auraient assassiné le père Khoury pour le punir d’avoir aidé les partisans du général Aoun pendant la guerre qui l’avait opposé aux Forces Libanaises en 1990... Le report n’est donc nullement dû à une volonté de gagner du temps, surtout que le cas d’Antoinette Chahine suscite une vaste campagne internationale de la part des associations des droits de l’homme. L’histoire de la sœur de Jean Chahine — ancien responsable au sein des Forces Libanaises, condamné par contumace à la peine capitale dans le procès de l’attentat contre l’église de Zouk — a en effet ému Amnesty International qui a publié un rapport dénonçant les tortures subies par la jeune fille au moment de son arrestation. Depuis, les responsables libanais ont reçu de nombreuses lettres de la part de diverses associations des droits de l’homme rappelant le droit d’Antoinette Chahine à un procès juste. LA GRÈVE DE LA FAIM DES DÉTENUS N’AURA DURÉ QU’UNE HEURE LE MOHAFEZ HINDI VISITE LA PRISON DE TRIPOLI La grève de la faim des 13 prisonniers au centre carcéral de Kobbé à Tripoli n’a duré qu’une heure hier, les détenus ayant pris leur déjeuner après une rencontre avec le mohafez du Liban-Nord, M. Khalil Hindi qui a visité les lieux. Les prisonniers avaient décidé d’observer une grève de la faim pour protester contre le fait que leurs parents doivent faire un long et coûteux trajet pour leur rendre visite parce qu’ils habitent dans des régions lointaines. M. Hindi s’est donc rendu à la prison de Kobbé en compagnie du responsable des Forces de sécurité intérieure (FSI) au Liban-Nord, le brigadier Nadim Hamdane, ainsi que de plusieurs officiers supérieurs. Ils ont rencontré le chef de la prison, le lieutenant-colonel Antoine Maaraoui puis les 13 prisonniers. Ces derniers ont promis de faire preuve de flexibilité. Et ils ont effectivement suspendu leur grève de la faim et ont pris leur déjeuner. Les responsables leur ont demandé d’expliquer par écrit leur problème afin que les autorités compétentes puissent les examiner cas par cas. Il faut signaler que les conditions de détention dans cette prison sont acceptables, vu que le centre renferme 400 détenus seulement alors qu’il peut en accueillir 900.
Une fois de plus, l’audience du procès d’Antoinette Chahine et de ses compagnons devant la cour de cassation chambre pénale a été reportée. La jeune femme avait été condamnée par la cour criminelle du Mont-Liban à la détention à perpétuité pour l’assassinat du père Semaan Khoury à Ajaltoun. Ses trois compagnons avaient bénéficié d’une peine plus légère parce...