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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Première tournée d'un ambassadeur américain dans le Akkar Jones : nous souhaitons des élections présidentielles à la date prévue (photos)

Pour la première fois depuis l’établissement de relations diplomatiques entre le Liban et les Etats-Unis, un ambassadeur américain, en l’occurrence M. Richard Jones, a effectué une tournée dans plusieurs localités du caza de Akkar où il a visité des projets de développement cofinancés par des institutions et des organisations non gouvernementales US. A la fin de sa tournée, le diplomate a visité le député Issam Farès à son domicile de Beino. Dans une déclaration à la presse, M. Jones a «souhaité que les élections présidentielles aient lieu à la date prévue». L’ambassadeur s’est d’abord rendu dans le village de Tleil où il a posé la première pierre d’une école publique dont la construction est financée par la fondation Mercy Corps Int. M. Jones était accompagné du directeur de l’institution, M. James Stevenson, du chef du projet, M. Ghassan Jamous, et de Mme Jacqueline Moukheiber, responsable à la fondation. «Nous sommes très heureux de constater que nos efforts commencent à donner des fruits, a déclaré M. Jones. Cette école sera composée de 12 salles et comptera 200 élèves. Dans une période ultérieure, elle pourra en absorber 400 dans le primaire et le complémentaire. Les locaux seront chauffés grâce à l’énergie solaire». L’ambassadeur a indiqué que 80 mille dollars ont été débloqués pour la construction de cet établissement. «C’est l’aide offerte par les habitants qui est plus intéressante, a-t-il dit. Ils ont offert le terrain et vont participer aux travaux de construction. L’entrepreneur a aussi réclamé des prix très bas». Le diplomate s’est ensuite rendu dans la localité de Freidis, pour inspecter le projet de production de gaz méthane à partir d’excréments d’animaux, avant de visiter les projets de coopératives agricoles à Kobeiyat, Andkat, Chadra et Aïdaroun. Dans le village de Akkar Atika, il a inspecté plusieurs projets agricoles exécutés par l’Association des jeunes chrétiens. Interrogé sur le retard dans l’application des clauses de Taëf relatives au retrait des forces étrangères du Liban, M. Jones a répondu: «Je n’ai rien de précis à dire à ce sujet. Je suis dans cette région pauvre pour inspecter des projets de développement. J’ai l’impression que nous pouvons contribuer à renforcer la réconciliation nationale et à trouver les conditions favorables pour le retrait de troupes syriennes. J’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de terres fertiles non cultivées. Nous pouvons aider les habitants à travailler à nouveau dans les champs, à avoir à nouveau une vie normale après les années de guerre. Cela aidera à améliorer la situation politique». Concernant l’échéance présidentielle l’ambassadeur a déclaré: «Nous avons dit que nous soutenons les principes de la démocratie. Parmi eux, il y a celui des délais électoraux. C’est pour cela que nous avons appuyé la tenue des élections législatives en 1996. Et nous sommes heureux que les élections municipales vont bientôt être organisées. De même que nous souhaitons que (les prochaines) élections présidentielles auront lieu à la date prévue». M. Jones s’est ensuite rendu à Beino où l’attendait le député Issam Farès. Dans une allocution de bienvenue, celui-ci a mis l’accent sur l’insuffisance des projets de développements dans le Akkar «qui est une région agricole qui n’a pas bénéficié de l’attention nécessaire». «Nous remercions l’aide apportée par les Etats-Unis pour développer les régions et reconstruire ce que la guerre a détruit, a-t-il dit. Mais nous avons aussi besoin du soutien politique de l’Amérique pour mettre en œuvre les résolutions de l’ONU concernant le retrait israélien de nos territoires occupés». «La diplomatie de la paix traverse une période très délicate, a-t-il ajouté. Il ne faut pas que le processus de paix s’arrête. Les négociations doivent reprendre de là où elles s’étaient arrêtées. Le développement et la stabilité sont tributaires d’une paix juste et globale. Nous espérons que les Etats-Unis vont poursuivre leurs efforts visant à éliminer les obstacles qui entravent le processus de paix». Après avoir exposé le but de sa tournée dans le Akkar, M. Jones a répondu aux questions des journalistes axées sur la dernière proposition israélienne de retrait conditionnel du Liban-Sud. Il a précisé que le Premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu, doit rencontrer à la fin de ce mois le secrétaire général des Nations Unies pour examiner la possibilité de concrétiser la proposition israélienne. «Peut-être que cette réunion donnera des résultats. Je n’en suis pas sûr, a-t-il dit. Je n’ai pas d’autres informations que celles qui sont publiées dans la presse. Mais je pense que (la proposition israélienne) va faire l’objet de discussions». M. Jones a par ailleurs estimé qu’«il est trop tôt pour parler de la participation de tel ou tel pays» à une force internationale au Liban-Sud. Il a enfin réaffirmé l’attachement de son pays à «une paix globale dans la région basée sur les résolutions 242 et 338 et sur le principe de la terre contre la paix». M. Farès a ensuite offert un déjeuner en l’honneur de M. Jones.
Pour la première fois depuis l’établissement de relations diplomatiques entre le Liban et les Etats-Unis, un ambassadeur américain, en l’occurrence M. Richard Jones, a effectué une tournée dans plusieurs localités du caza de Akkar où il a visité des projets de développement cofinancés par des institutions et des organisations non gouvernementales US. A la fin de sa...