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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Société Miss Liban face à la presse Le tourisme, label de la belle .. (photo)

Tailleur gris taupe, sourire impeccable, regard vert, Miss Liban 1998 a tenu, hier, une conférence de presse, au Regency Hotel d’Adma. Devant un parterre restreint de journalistes, Clémence Achkar a répondu avec assurance aux questions. Elle commence par déclarer être «heureuse d’avoir obtenu ce titre. J’espère avoir les moyens de réaliser mes projets». À l’instar de Joëlle Behlok, la miss sortante, Clémence Achkar veut, en effet, «reboiser le pays». À croire que le concours de Miss Liban est le plus court chemin pour devenir sylviculteur ! Elle précise cependant «ne pas vouloir replanter un arbre par-çi, par-là, mais des forêts entières, surtout que les incendies de cet automne ont fait d’importants dégâts». Elle explique avoir choisi de travailler sur l’écologie «parce que ce thème n’est pas politique. J’irai rencontrer les responsables pour leur exposer mon plan et défendre l’environnement». Elle dénonce, par ailleurs, la routine bureaucratique qui, à l’en croire, empêche tout boom touristique. «Ce sont de petits problèmes que l’on rencontre surtout dans l’administration. Travailler à les résoudre rendrait la vie plus facile aussi bien aux Libanais qu’aux émigrés ou aux touristes. J’espère trouver un moyen pour régler ces petites tracasseries administratives». À la question de savoir si une reine de beauté ne devrait pas également mettre sa couronne au service de causes plus en rapport avec l’humain, notamment les enfants, elle répond que «la verdure est très importante surtout pour développer le tourisme». Une façon d’être loyale à la mission de promotion que le ministère du Tourisme lui a confiée. Clémence Achkar représentera le Liban au concours de Miss Univers. Dans le cadre de cette compétition, elle sera amenée à rencontrer des concurrentes de toutes les nationalités, notamment israélienne. On se souvient qu’une miss, Ghada Turk, avait eu maille à partir avec la justice parce qu’elle s’était laissée piéger par l’Israélienne. «Israël», dit pour sa part Clémence Achkar, «occupe une partie de notre territoire. Je ferais en sorte de ne pas me trouver en sa présence, car je ne voudrais pas avoir à la saluer… Mais si malgré tout cela se présentait, je ne lui adresserais certainement pas la parole». Last but not least, quels sont ses espoirs pour les générations futures ? «Que les jeunes soient plus nationalistes, plus concernés par les intérêts du pays»… Controverse Les élections ont-elles été vraiment régulières ? N’est-il pas frappant que quatre des cinq finalistes fassent partie de la même écurie, à savoir une agence locale de mannequins ? Même question, mais inversée : est-ce qu’une candidate n’a pas été éliminée parce que justement elle faisait partie de cette agence ? Autrement dit, trois camps dans cette polémique : ceux qui pensent qu’on a triché pour favoriser les mannequins ; ceux qui pensent le contraire. Et ceux qui croient que tout était régulier. C’est du reste l’avis de l’intéressée pour qui les 23 candidates ont pu défendre leurs chances en parfaite égalité. «Je pense que nous avons obtenu chacune ce que nous méritions».
Tailleur gris taupe, sourire impeccable, regard vert, Miss Liban 1998 a tenu, hier, une conférence de presse, au Regency Hotel d’Adma. Devant un parterre restreint de journalistes, Clémence Achkar a répondu avec assurance aux questions. Elle commence par déclarer être «heureuse d’avoir obtenu ce titre. J’espère avoir les moyens de réaliser mes projets». À l’instar de Joëlle...