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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

425 : consultations obligatoires entre les parties concernées, estime Annan

Les propositions israéliennes d’acceptation conditionnelle de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU continuent de susciter des commentaires sur la scène internationale. Revenant sur cette question, le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan a exprimé hier à Moscou son «espoir» à la suite des déclarations d’intention israéliennes. Dans le même temps, à Damas, le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam réaffirmait la position de son pays selon lequel les conditions israéliennes pour l’application de la résolution 425 sont «en contradiction» avec ce texte. M. Annan a fait état «de certains signes selon lesquels Israël serait prêt à appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le retrait de ses troupes des territoires occupés au Liban-Sud». Le secrétaire général de l’ONU a ajouté qu’«un respect effectif des résolutions exige des consultations obligatoires avec les autres parties», et qu’«une paix solide ne peut pas être obtenue sans l’implication de la Syrie dans ce processus», dans des remarques à la presse citées par l’agence ITAR-TASS. Le ministre russe des Affaires étrangères, Evgueni Primakov, qui venait de s’entretenir avec M. Annan, a pour sa part jugé qu’il serait «contreproductif (pour Israël) d’effectuer des manœuvres au Liban sans la participation de la Syrie, sans accord avec elle». «Cela peut provoquer un blocage de l’ensemble du règlement de paix au Proche-Orient», a ajouté M. Primakov. A Damas, M. Khaddam a critiqué l’offre israélienne de retrait en affirmant que les conditions posées par Israël étaient «en contradiction avec la résolution 425». «Il s’agit d’une manœuvre visant à tromper l’opinion publique et à créer des divisions au Liban car les conditions israéliennes sur des arrangements de sécurité contredisent la 425», a déclaré M. Khaddam cité par la presse syrienne. Selon le ministre, les Israéliens «veulent incorporer dans l’armée libanaise les milices d’Antoine Lahd», le chef de l’Armée du Liban-Sud (ALS). «Le Liban et l’ONU rejettent les conditions israéliennes car elles ne sont pas contenues dans la 425», a insisté M. Khaddam. «Israël ne se retirera pas sans des garanties de sécurité et le Liban ne donnera ces garanties que dans le cadre d’une paix globale au Proche-Orient», a noté le ministre selon lequel «Israël refuse cette paix puisqu’il refuse de se retirer des territoires arabes occupés et ne reconnaît pas les droits nationaux du peuple palestinien».
Les propositions israéliennes d’acceptation conditionnelle de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU continuent de susciter des commentaires sur la scène internationale. Revenant sur cette question, le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan a exprimé hier à Moscou son «espoir» à la suite des déclarations d’intention israéliennes. Dans le même...