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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle : on devrait être fixé d'ici à 8 jours

En attendant l’heure du choix, l’échéance présidentielle est toujours entourée du brouillard le plus complet. La fixation de la date du scrutin est tributaire d’un sommet décisif entre le président Elias Hraoui et son homologue syrien, assurent les milieux politiques. Mais ce sommet décisif se fait attendre. On devrait cependant, en toute logique, et si le délai constitutionnel doit être respecté, être fixé à ce sujet d’ici la fin de la semaine prochaine. Le nouveau président doit être élu au plus tard le 24 octobre. Côté candidats, l’incertitude est aussi grande. Voici encore quelques jours, le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, semblait le mieux placé pour remporter l’élection. Plusieurs responsables de poids avaient à plusieurs reprises admis qu’il partait favori. Mais un ministre récemment rentré de Damas estime, sous le couvert de l’anonymat, que «si les chances du général Lahoud ne se sont pas évaporées, elles ont nettement diminué». Dans un pays où rien n’est simple, où les équilibres sont très difficiles à réaliser, l’unanimité sur le nom du général Lahoud semblait trop claire, trop tôt. Pour le ministre de l’ Intérieur, M. Michel Murr, les chances du général Lahoud restent grandes, mais le vice-premier ministre a également évoqué la possibilité d’une prorogation du mandat Hraoui, malgré le souhait exprimé en coulisses par Paris et Washington de voir un homme nouveau arriver à la présidence. M. Hraoui, au pouvoir depuis neuf ans, a laissé entendre à plusieurs reprises qu’il comptait définitivement céder la place. L’élection présidentielle a été évoquée hier par MM. Nabih Berry et Rafic Hariri. Venus s’enquérir au même moment de la santé du chef des Kataëb, M. Georges Saadé, à son domicile à Rabieh, les deux hommes se sont retrouvés par hasard. Ils ne s’étaient plus vus depuis le début du mois d’août, à la suite d’une violente polémique en rapport avec l’échelle des salaires dans le secteur public et l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre. Dans un premier temps, se retrouvant au congrès sur les libertés organisé par l’ Ordre des avocats (voir page 4), les deux hommes s’étaient ignorés. Selon leur hôte, «aucune information précise sur la présidentielle n’a été échangée entre les deux hommes, et les noms des présidentiables n’ont à aucun moment été évoqués. Par contre,la question des délais constitutionnels a été soulevée».
En attendant l’heure du choix, l’échéance présidentielle est toujours entourée du brouillard le plus complet. La fixation de la date du scrutin est tributaire d’un sommet décisif entre le président Elias Hraoui et son homologue syrien, assurent les milieux politiques. Mais ce sommet décisif se fait attendre. On devrait cependant, en toute logique, et si le délai...