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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le premier ministre a préparé une rencontre entre Moussa et Kharazi à New York Hariri : il est trop tôt pour parler du nouveau gouvernement

Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, qui participe à New York à la 53e Assemblée générale de l’ONU, a déclaré qu’«il est trop tôt pour parler de la composition du nouveau gouvernement». M. Hariri a arrangé mercredi soir (heure de New York) une rencontre entre les ministres égyptien et iranien des Affaires étrangères, MM. Amr Moussa et Kamal Kharazi. L’entretien a porté sur les relations bilatérales, ainsi que sur les développements relatifs au processus de paix au Proche-Orient et à la crise en Afghanistan. Lors d’une discussion avec les journalistes libanais qui l’accompagnent aux Etats-Unis, M. Hariri a indiqué qu’«on ne peut pas parler de la composition du prochain gouvernement avant l’élection du nouveau président de la République et de la désignation d’un chef de gouvernement. Il est donc trop tôt pour évoquer la question du prochain cabinet qui doit être formé en coordination avec le nouveau président». M. Hariri s’est d’autre part entretenu avec le chef de la diplomatie italienne, M. Lamberto Dini, qui a assuré que son pays n’avait aucune intention de retirer ou de réduire le nombre de ses soldats participant à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban-Sud (FINUL). L’Italie a mis à la disposition des Casques Bleus plusieurs hélicoptères, ainsi que des unités logistiques. M. Dini s’est dit «inquiet» du blocage du processus de paix et de l’échec des négociations entre les Palestiniens et les Israéliens. «Nous sommes inquiets parce que le Proche-Orient revêt une importance stratégique pour tous les pays du bassin méditerranéen. Et cette région doit pouvoir bénéficier d’une stabilité et d’une prospérité, a-t-il dit après son entretien avec M. Hariri. Il ne s’agit pas d’une priorité mais d’une nécessité. C’est pour cela que le blocage du processus de paix représente une source d’inquiétude pour les Italiens, les Européens et les Américains. Nous devons redoubler d’efforts pour débloquer les négociations et Washington doit exercer son influence sur le Cabinet Netanyahu. Nous pensons qu’on ne peut pas obtenir la sécurité sans la paix. C’est au gouvernement israélien de prendre l’initiative». La rencontre Moussa-Kharazi s’est déroulée dans la suite du président Hariri à l’hôtel Waldorf Astoria. «Nous avons longuement évoqué la situation en Afghanistan, a précisé M. Moussa. Nous avons également échangé nos points de vue sur les développements dans le sud asiatique et dans les Républiques islamiques» (de l’ex-URSS). Cette réunion prélude-t-elle à une amélioration des relations entre les deux pays? «Ce n’est pas la première fois que M. Kharazi et moi-même nous nous rencontrons. Nous avons déjà eu des entretiens à Téhéran (lors de la Conférence islamique) et à Durban» (en marge de la Conférence des non- alignés), a répondu M. Moussa. Le chef de la diplomatie égyptienne a indiqué que la politique du gouvernement israélien «ne changera pas dans la période à venir». «Il n’y a malheureusement pas de solutions à l’horizon, a-t-il dit. Si les choses ne changent pas, je ne prévois pas de développements positifs. Nous espérons que le fossé pourra être comblé grâce à l’initiative américaine.
Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, qui participe à New York à la 53e Assemblée générale de l’ONU, a déclaré qu’«il est trop tôt pour parler de la composition du nouveau gouvernement». M. Hariri a arrangé mercredi soir (heure de New York) une rencontre entre les ministres égyptien et iranien des Affaires étrangères, MM. Amr Moussa et Kamal Kharazi....