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Actualités - CHRONOLOGIE

Violents duels d'artillerie et série de raids aériens israéliens La violence enveloppe le Liban-sud

Alors qu’une expectative tendue enveloppait hier la région du fait de la crise irakienne, la situation s’est dégradée dangereusement durant le week-end dernier au Liban-Sud où le «Hezbollah» a lancé une série d’attaques contre les positions israéliennes et de l’Armée du Liban-Sud dans la «zone de sécurité». Ces attaques ont été aussitôt suivies d’une douzaine de raids aériens israéliens contre les positions de l’organisation intégriste dans l’Iqlim el-Touffah. Ces raids successfis ont fait revivre dans la mémoire des habitants du Sud les sombres journées d’avril 96 lorsque l’Etat hébreu a lancé l’opération «Raisins de la Colère» qui s’était traduite par un matraquage aérien continu des régions méridionales du pays. Les raids effectués dans la journée d’hier ont entraîné en début d’après-midi un violent et intense duel d’artillerie qui a secoué pendant plus d’une heure un large secteur limitrophe à la «zone de sécurité». La tension était montée d’un cran dès samedi lorsque le «Hezbollah» a lancé non moins de trois opératioins contre l’armée israélienne et l’ALS en bordure du secteur occidental de la bande frontalière. La radio de l’ALS, la «Voix du Sud» a confirmé ces attaques qui n’ont pas fait de victimes. Plus tard dans la journée, un hélicoptère israélien a ratissé à la mitrailleuse lourde les hauteurs de l’Iqlim el-Touffah et largué un missile air-sol sur une colline contrôlée par les combattants intégristes. Dans le même temps, une inquantaine d’obus, tirés depuis la «zone de sécurité», se sont abattus non loin des positions du «Hezbollah» dans l’Iqlim el-Touffah. Dans la matinée d’hier, les hommes du Hezbollah ont tiré des roquettes sur des positions israéliennes et de l’ALS dans la région de Bir Kallab, dans la «zone de sécurité». A la suite de cette attaque, les avions israéliens ont lancé, pendant deux heures, onze raids contre une vallée proche de Soujoud, à la lisière de la bande frontalière. Une vingtaine de roquettes ont été tirées contre la région par les appareils israéliens qui ont mené ces raids par groupe de deux. A la suite de ces attaques aériennes, de violents duels d’artillerie ont opposé l’armée israélienne au «Hezbollah» sur un front de plusieurs dizaines de kilomètres. Le bruit de la canonnade, qui se déroulait en bordure de la «zone de sécurité», résonnait jusqu’à Saïda et Tyr. Les bombardements israéliens, qui ont commencé peu après 15 heures, ont visé les abords de plusieurs villages adjacents au secteur occidental de la «zone de sécurité» ainsi que des routes reliant des localités situées face au secteur central de la bande frontalière. Parallèlement, le «Hezbollah» a attaqué sept positions de l’armée israélienne et de l’ALS à la lisière des secteurs occidental et central de la «zone de sécurité». En début de soirée, des chasseurs-bombardiers ont d’autre part tiré, à deux reprises et à un quart d’heure d’intervalle, six missiles air-sol en direction de la colline de Mlita, dans l’Iqlim el-Touffah. Une unité de l’armée libanaise en poste dans le secteur ainsi que les combattants du «Hezbollah» ont dirigé le feu de leurs batteries antiaériennes contre les appareils israéliens sans parvenir à les atteindre. Le Comité de surveillance Signalons par ailleurs, que le Comité international de surveillance de la trpeve au Liban-Sud a affirmé samedi, à l’issue de quatre jours de débats, qu’Israël avait «violé» les accords du 26 avril 1996, en dynamitant une maison au Liban-Sud. Dans un communiqué, le comité a estimé que l’une des quatre plaintes libanaises était fondée et qu’Israël avait «violé l’accord» (engageant les belligérants à épargner les civils). Le comité, réuni à Naquoura, a indiqué que «le dynamitage par l’armée israélienne le 13 février d’une habitation à Nabatiyeh al-Faouka, sous prétexte qu’une organisation libanaise a lancé une attaque à partir d’une position proche de cette habitation, ne peut être considéré comme un acte de défense et constitue une violation de l’accord». Il ne s’est pas prononcé sur les sept autres plaintes (trois libanaises et quatre israéliennes), se contentant de constater les faits.
Alors qu’une expectative tendue enveloppait hier la région du fait de la crise irakienne, la situation s’est dégradée dangereusement durant le week-end dernier au Liban-Sud où le «Hezbollah» a lancé une série d’attaques contre les positions israéliennes et de l’Armée du Liban-Sud dans la «zone de sécurité». Ces attaques ont été aussitôt suivies d’une...