Lorsque la nature se déchaîne... (photo)

Comme c’est souvent le cas en cette période de l’année, les Libanais ont dû subir, au cours des dernières quarante-huit heures, aussi bien les aléas du mauvaix temps que les effets de la négligence des services publics. Les pluies diluviennes qui se sont abattues au cours du week-end sur le pays, notamment dans le Grand-Beyrouth, ont été accompagnées d’une violente tempête qui a été ressentie plus particulièrement sur les hauteurs surplombant la capitale. `Le vent qui a soufflé durant la journée de samedi, ainsi que dans la nuit de samedi à dimanche, a atteint une telle vitesse que, dans certaines régions, des arbres ont été arrachés et se sont abattus sur les routes de montagne, comme ce fut le cas, à titre d’exemple, à Beit-Méry. Mais pis encore que le déchaînement des éléments, les pluies abondantes ont transformé, comme à l’accoutumée, certains axes routiers en véritables torrents. Sur la route de l’aéroport, notamment, la circulation a été fortement perturbée samedi dernier du fait de la transformation des routes en cours d’eau. Dans l’une des rues adjacentes à la route principale de l’aéroport, les voitures ont été submergées jusqu’à la partie supérieure des pneus. Une perturbation similaire au niveau de la circulation a également été signalée dans d’autres secteurs du Grand Beyrouth, notamment à Jisr el-Bacha. Jusqu’à quand ce même spectacle devra-t-il se répéter, chaque année, du fait de la négligence des services publics qui continuent à s’abstenir de prendre les mesures susceptibles d’éviter que les principaux axes routiers soient rapidement transformés en fleuves dès les premières pluies de l’hiver?