Liban-sud : communiqué laconique du comité de surveillance

Le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, saisi de quatre plaintes, une libanaise et trois israéliennes, a réitéré hier son appel aux «belligérants à prendre les précautions nécessaires pour épargner les civils». Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de 24 heures au siège de l’ONU à Naqoura, le comité a «reconnu» l’exactitude des faits cités dans les quatre plaintes. Il s’est toutefois abstenu de se prononcer sur les responsabilités et de préciser si les faits invoqués constituaient ou non une violation des accords d’avril 1996 en vertu desquels les belligérants se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne et de ne pas mener d’opérations à partir de zones civiles. Le comité a reconnu que «le 16 janvier, deux obus de mortier tirés par l’armée israélienne et l’ALS ont endommagé une habitation et un fil électrique dans le village de Jarjouh», dans le massif de l’Iqlim el-Touffah. Il a également reconnu que «le 17 janvier, quatre obus de mortier tirés par une organisation libanaise armée ont endommagé une habitation dans le village de Bayyada» dans la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban. Le comité a en outre confirmé que le même jour, «l’explosion d’un engin piégé placé par une organisation libanaise armée a endommagé un véhicule près de Yaroun», également dans la zone occupée par Israël, et que le «15 janvier, deux obus ont atteint le village de Debel dans la même zone et que l’un d’eux a endommagé une habitation».