Le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a appelé «à l’adoption d’un scrutin avec représentation proportionnelle et qui permet de préserver les droits des minorités dans les villages». Il a par ailleurs exprimé son scepticisme quant à la tenue de ces municipales dans les délais prévus.
Pour sa part, le ministre d’Etat pour la réforme administrative, M. Béchara Merhej, a estimé «qu’en dépit de la polémique que pourrait susciter le projet de loi sur les municipales, il est impératif d’organiser ces élections au printemps prochain. Elles sont la consécration de la démocratie dans notre pays».
Pour le ministre de l’Education nationale, M. Jean Obeid, le gouvernement a souhaité préserver les impératifs de l’entente nationale en adoptant le principe de la nomination du tiers des membres de certains conseils municipaux. «Le projet de loi pourrait être amendé par l’Assemblée nationale, mais je suis persuadé que les citoyens au fond d’eux-mêmes souhaitent une représentation équitable de toutes les composantes de l’électorat. Ils souhaitent sauvegarder la paix civile dans le pays, basée sur l’entente nationale».
De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, s’est montré sceptique quant à la promulgation dans un proche avenir d’une loi sur les élections municipales vu les tiraillements et la polémique que suscite ce sujet dans les milieux du pouvoir.
Il a appelé «le gouvernement à reporter l’organisation des élections municipales jusqu’après l’échéance des présidentielles (novembre 1998) ou celles des Législatives de l’an 2000 si une convergence des points de vue entre le président de la République et les parlementaires n’est pas réalisée».
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