Après avoir effectué une tournée dans plusieurs localités à la population déplacée, dans le Chouf et Aley, les députés membres de la commission parlementaire de l’Habitat ont échangé hier leurs impressions et examiné les principaux obstacles devant l’accomplissement du processus de retour.
Les conclusions de la commission ont été annoncées par son président, M. Talal Merhebi, qui a souligné que l’absence ou le manque d’infrastructure dans les régions visitées constituent «un obstacle de taille devant l’opération de retour». «Même si toutes les habitations sont construites ou restaurées, il est pratiquement impossible de vivre dans certaines localités, en l’absence d’infrastructure», a-t-il dit.
Après avoir relevé qu’à certains endroits, les déplacés sont revenus de leur propre initiative et que dans d’autres, des familles ne parviennent pas à achever la construction de leurs demeures, faute d’argent, M. Merhebi a invité le gouvernement à assurer les fonds nécessaires pour financer le retour des déplacés «sur base d’un programme précis qui permettra de clôturer ce dossier pour de bon».
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