«Un Etat ou pas d’Etat?», s’est-il interrogé dans une allocution prononcée devant le Parti travailliste, et diffusée hier par la radio militaire israélienne. «La réponse doit être claire: un Etat, car nous ne pouvons endosser la responsabilité économique et sociale de trois millions d’Arabes».
«Ensuite, la question des frontières doit être décidée. La vérité est qu’Assad veut la paix. Il ne réalisera pas la paix si tel ou tel la croit possible en gardant une partie du plateau du Golan», a-t-il ajouté.
D’après les commentateurs politiques israéliens, c’est la première fois que Pérès tient des propos aussi explicites sur ces deux questions, qui sont au cœur des questions palestinienne et syrienne.
Dans une interview diffusée hier par la radio israélienne, Shimon Pérès a maintenu sa position et accusé son successeur Benjamin Netanyahu de manœuvres dilatoires.
«Je ne sais pas pourquoi le gouvernement Netanyahu veut perdre du temps», a-t-il notamment déclaré. «Il a perdu un an et demi. Au cours de cette période, la situation d’Israël s’est détériorée. Le pays s’est affaibli, l’économie s’est affaiblie. Où est le bénéfice?»
«Tant qu’un accord sera différé, le prix de cet accord ne baissera pas, mais le coût du retard sera de plus en plus lourd en termes de vies humaines et de perte de prestige, de pouvoir et d’amis. A quoi bon?», a-t-il ajouté. (Reuters)
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