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Actualités - DISCOURS

Sfeir déplore la violence quotidienne au sud


«Les victimes qui, tous les jours, tombent au Sud jettent un voile de tristesse sur notre fête nationale».
C’est ce qu’a déclaré dimanche le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, dans son homélie prononcée à Bkerké. Il a ajouté à cette occasion: «Comme nous aurions aimé que les personnes déplacées soient déjà dans leurs villages et que les émigrés, absents du pays depuis le début de la guerre, soient de retour au Liban».
Mgr Sfeir a en outre souhaité une «réconciliation nationale bâtie sur l’équité. La fête (de l’indépendance) aurait été alors l’occasion de tourner la page du passé pour entreprendre un véritable processus d’unification auquel auraient participé tous les Libanais de toutes les tendances. Nous ne pouvons que prier pour que soient exaucés ces vœux qui nous sont si chers», a-t-il dit.
Le patriarche maronite a déploré par ailleurs la vague de violence qui sévit dans les pays arabes, en l’occurrence: le carnage de Louxor, en Egypte, les massacres en Algérie, et les sanctions qui, depuis huit ans, affament le peuple irakien.
D’autre part, le cardinal Sfeir a reçu hier une délégation de la Fédération des Ligues chrétiennes présidée par M. Pierre Hélou.
A l’issue de l’entretien, celui-ci a notamment affirmé qu’«on ne peut célébrer la fête de l’indépendance alors que le Sud et la Békaa-Ouest sont encore occupés. De plus, a-t-il ajouté dans ce cadre, le retour des personnes déplacées n’est pas achevé et la crise économique sévit toujours dans le pays».
Puis le patriarche maronite a successivement reçu l’ambassadeur d’Espagne, M. Mariano Garcia, et l’ambassadeur de Cuba, M. Roberto Dominguez.
«Les victimes qui, tous les jours, tombent au Sud jettent un voile de tristesse sur notre fête nationale».C’est ce qu’a déclaré dimanche le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, dans son homélie prononcée à Bkerké. Il a ajouté à cette occasion: «Comme nous aurions aimé que les personnes déplacées soient déjà dans leurs villages et que les émigrés,...