Le Jeune ballet de Beyrouth a présenté son premier spectacle, «Traits de femme», au Centre culturel russe (Verdun). Une chorégraphie de Leila el-Khatib en deux parties et deux styles de danse: le néo-classique et le contemporain.
La première partie, «Quatuor», est un ballet abstrait, «qui montre la pureté du mouvement dans un espace défini», dit la chorégraphe. Quatuor formé de Leila elle-même, Sabine Farran, Karina Buchakjian et Khouzama Knio qui évoluent gracieusement sur une musique de Preisner. Tout ici est dans la technique, la finesse du geste et la souplesse corporelle. Dans ce registre, les prestations de Leila el-Khatib et de Sabine Farran sont remarquables.
«Cris et murmures», le deuxième tableau, inspiré «du vécu de la femme», est dansé — par la troupe au grand complet — sur une musique superbe due à René Aubry.
Aux quatre danseuses de la première partie se joignent Rana el-Khatib (qui a également conçu les costumes), Chirine Karamé et May Ogden-Smith.
Les pointes sont remplacées ici par des chaussons, pour des pas d’une danse contemporaine qui mêle différentes techniques illustrant diverses influences: flamenco, pantomime ou jazz. Et qui offre, à travers ses expressions multiples, une palette d’émotions allant de l’angoisse à la quiétude en passant par les sentiments de solitude, de peur, de douleur, de joie, d’amour, d’amitié, de complicité.
Jupes amples sur maillots académiques, longs voiles noirs ou jupons de couleurs, les costumes de Rana el-Khatib changent au gré des scènes interprétées.
Mouvements d’ensembles, soli et duos, les danseuses ont fait montre de talent. Mais là aussi, Leila el-Khatib s’est distinguée. En particulier dans un numéro de pantin désarticulé, exécuté en parfaite synchronisation avec sa sœur.
«Le Jeune ballet de Beyrouth», une troupe rehaussée par Leila el-Khatib, une danseuse qui a le feu sacré.
Z.Z.
• Représentations ce soir à 20h30 et demain dimanche 16 novembre, même heure.
La première partie, «Quatuor», est un ballet abstrait, «qui montre la pureté du mouvement dans un espace défini», dit la chorégraphe. Quatuor formé de Leila elle-même, Sabine Farran, Karina Buchakjian et Khouzama Knio qui évoluent gracieusement sur une musique de Preisner. Tout ici est dans la technique, la finesse du geste et la souplesse corporelle. Dans ce registre, les prestations de Leila el-Khatib et de Sabine Farran sont remarquables.
«Cris et murmures», le deuxième tableau, inspiré «du vécu de la femme», est dansé — par la troupe au grand complet — sur une musique superbe due à René Aubry.
Aux quatre danseuses de la première partie se joignent Rana el-Khatib (qui a également conçu les costumes), Chirine Karamé et May Ogden-Smith.
Les pointes sont remplacées ici par des chaussons, pour des pas d’une danse contemporaine qui mêle différentes techniques illustrant diverses influences: flamenco, pantomime ou jazz. Et qui offre, à travers ses expressions multiples, une palette d’émotions allant de l’angoisse à la quiétude en passant par les sentiments de solitude, de peur, de douleur, de joie, d’amour, d’amitié, de complicité.
Jupes amples sur maillots académiques, longs voiles noirs ou jupons de couleurs, les costumes de Rana el-Khatib changent au gré des scènes interprétées.
Mouvements d’ensembles, soli et duos, les danseuses ont fait montre de talent. Mais là aussi, Leila el-Khatib s’est distinguée. En particulier dans un numéro de pantin désarticulé, exécuté en parfaite synchronisation avec sa sœur.
«Le Jeune ballet de Beyrouth», une troupe rehaussée par Leila el-Khatib, une danseuse qui a le feu sacré.
Z.Z.
• Représentations ce soir à 20h30 et demain dimanche 16 novembre, même heure.
Le Jeune ballet de Beyrouth a présenté son premier spectacle, «Traits de femme», au Centre culturel russe (Verdun). Une chorégraphie de Leila el-Khatib en deux parties et deux styles de danse: le néo-classique et le contemporain.La première partie, «Quatuor», est un ballet abstrait, «qui montre la pureté du mouvement dans un espace défini», dit la chorégraphe. Quatuor...
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